-- 1884 le coteau de colombes .
Depuis les années 1754 où Watelet fit de l'isle du Moulin Joly un lieu idyllique,
les bords de Seine et ses coteaux attirèrent de nombreux visiteurs,
L'arrivée du train vers 1844, en fit un lieu de promenade dominicale avec ses canotiers et ses auberges dont celle de l'ile marante.
Les peintres vinrent nombreux sur nos bords, dont Gustave CAILLEBOTTE,qui apprécia la Seine, la verdure, les fleurs, et les vergers.
Avec cette peinture, il nous peint une vue (étonnante pour nous) de la colline
depuis la prairie longeant la Seine.
une petite maison, des terrains découpés dans le sens du coteau (que l'on retrouve sur le plan de 1852)
Tout le haut est constitué de vergers de pommiers et cerisiers.
Les paysans louaient aux promeneurs un cerisier pour la journée pour agrémenter leurs pique-niques.
-- Autres tableaux du coteau.
Ici Caillebotte regarde Argenteuil avec ses collines et son église à droite.
Au premier plan des pommiers en fleurs.
Je pense, par recoupement, que Caillebotte avait posé son chevalet vers le 12 à 20 rue du président Salvador Alliendé presque au même endroit que le panoramique que vous verrez plus loin...
En voici deux autres:
-- Jean Baptiste CLÉMENT.
Je ne pouvais pas évoquer les cerisiers sans faire un petit hommage à cet homme (inconnu des nouvelles générations),
mais qui, bien qu'il ne fit que de courts séjours à Colombes, en à marqué son empreinte ainsi que l'histoire de la France de la 3iem république.
Je ne peut faire mieux que de vous donner le contenu de la page du mosaique de juin 2010.
-- "le temps des cerises" 1866.
Clément écrira cette chanson en 1866, lorsqu'il vivait à Colombes.
Je vous en propose deux versions différentes en vidéos:
Une version romantique
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de la chanson "Le temps des cerises".
Une version révolutionnaire
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cette version vous permet de ressentir pourquoi elle fut reprise par les communards.
-- "Dansons la capucine" 1867.
--"la semaine sanglante" 1871.
Pour ceux qui voudraient se rappeler "la commune"
voici quelques pages sur ces épisodes tragiques ICI
dont une sur la semaine sanglante ICI
Juin 1871, la Commune vient d'être écrasée.
Jean-Baptiste Clément, qui a combattu jusqu'au bout, se cache à Paris quelques semaines avant de pouvoir s'exiler.
C'est alors qu'il écrit "La Semaine sanglante".
En voici la chanson en vidéo:
"La Semaine sanglante"
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Cette chanson est toujours un des hymnes des révolutions qui couvent...
-- Vue des cerisiers en fleurs.
Vers 1905 la colline de Colombes est encore paysanne.
Au fond de la photo les 2 usines des eaux A et B, avec ses 4 cheminées en pleine action.
À l'horizon les buttes de Cormeilles, Sannois, Argenteuil et Montmorency à droite.
La photo a été prise (d'après moi) vers le 28 Rue du Président Salvador Allende, juste en haut de la colline au bord du cimetière.
-- Vue actuelle.
Voici la vue actuelle prise du même endroit.
(à quelque dizaines de mètres près).
On retrouve l'usine B des eaux.
Il faut de l'imagination pour penser que c'est le même endroit.
En cherchant bien se trouve encore,dans ce quartier, une dizaine de cerisiers ...
--Jean-Joseph Henrotte 1810-1892.
Fils d'un brasseur liégeois ( de mêmes prénoms) et d'une cuisinière...
Jean-Joseph Henrotte d'origine modeste, avait des qualités intellectuelles manifestes et ne tarda pas à voler de ses propres ailes
et fonda une banque privée qui devint un des principaux organismes financiers sur la place de Paris:
la banque "Thélier & Henrotte".
Ses fils François et Hubert seront associés dans ses banques et affaires.
Sous Napoléon III, en 1865, il fut nommé membre du conseil municipal de Colombes.
Sur ce tableau de Jean Louis Tipenne une vue du parc de la maison Henrotte vers 1866.
-- Hubert Henrotte 1844-1920.
associé dans la banque de son père "Thélier & Henrotte" qui deviendra "Henrotte et fils" en 1889
"Henrotte fils et Cie" en 1892,
à la mort de son père, en association avec Henri Muller puis,
"Henrotte et Muller" en 1903.
Président de l'Union syndicale des banquiers de Paris et de la province, chevalier de la Légion d'honneur.
Sur cette photo de la fin 19eme,
un étang qui était avant un bassin se trouvait sur les terrains des 179 à 185 rue St-Denis,
et à droite des rochers qui maintenant sont enfouis sous la séparation du quartier que l'on voit derrière la station d'essence.
-- Situation de la maison Henrotte.
Voici l'emplacement de cette magnifique maison sur la vue aérienne actuelle.
Lorsque vous marchez sur la rue Saint Denis, pensez que vous traversez cette maison et son beau jardin...
Noter que la maison, à sa droite,
au 5 actuel de la rue de la Reine Henriette, existait aussi depuis cette époque.
C'est elle que l'on voit à droite sur la photo précédente.
-- Une petite entrée de la propriété.
Voici à gauche de la photo en 1908 le portail d'une entrée secondaire du parc Henrotte.
Vous voyez la rue Gabriel Péri en direction du centre ville.
Le Bd Edgar Quinet prendra la place des murs de gauche.
A noter que, à droite à l'angle de la rue Rouget de l'isle, vivait Louis Marie Léonor Fermé riche propriétaire, conseiller municipal de 1878 à 1881
Ce fut lui qui par un legs de 1million permis la construction de l'hôtel de ville et une grande partie des aménagements du quartier Edgar Quinet.
Le domaine gène la circulation.
Depuis 1897 et la création du nouveau pont neuf (pont des eaux),
Un afflux de circulation apparait: vélos, charrettes, carrosses, calèches,tramway etc
(ne riez pas!)
Depuis 1893 une somme de 390000francs ont étés votés pour entre-autre une possible nouvelle voie à travers le domaine Henrotte.
Cette proposition est relancée d'année en année, mais Henrotte refuse toujours cette voie.
Jusqu'en fin 1909 où un décret d'expropriation est voté.
En 1911 les terrains de la route (future Edgar Quinet) sont achetés à Henrotte pour 110000 francs.
Mais laisse la propriété entière mais coupée...
Faillite de la banque Henrotte.
La banque "Henrotte et Muller" investie dans de nombreuses affaires mondiales dans les domaines ferroviaires, caoutchouc et autres
Dans les années 10 certains cours de valeurs s'écroulent et (je pense) doivent diminuer la disponibilité de la banque.
Le 29 Janvier 1912 un agent de change fait un achat de rentes pour 200000 francs.
le 31 il est payé avec un chèque de chez "Henrotte et muller".
Cette banque lui donne un mandat rouge de la banque de France (normalement sans faille), mais la banque de France le refuse car "henrotte et Muller" n'ont pas assez de cash...
Le 3 Février 1912 la banque "Henrotte et Muller" est en liquidation judiciaire...
Après la faillite.
Durant l'année 1912 le banquier Edouard Muller fut obligé de vendre son château de Reignac.
Hubert Henrotte cède sa propriété au "Comptoir Central de Crédit" une société qui achète des terrains pour les vendre en terrains constructibles.
Curieusement le maire de Colombes de l'époque Pierre-François Geofroix fut chef de service dans cette société.
Le "C.C.C" fait ouvrir 5 rues en plus du bd Edgar Quinet qui seront ouvertes à la commune le 14 mars 1914:
-La rue Saint Denis prolongée,
-La rue Ambroise Paré qui allait jusqu'à la rue Youri-Gagarine,
-La rue Gounot au dessus du square,
-La rue Ampère qui rejoint la rue du pt Salvador Allende,
-La rue Gay-Lussac qui rejoint la rue de la Reine Henriette.
Square Louis FERMÉ ouverture.
Le 13 Avril 1910, décédait un très riche propriétaire de Colombes Louis Marie Leonor Fermé
qui laissa un million de francs à sa commune.
En 1912 les terrains Henrotte devenant cessible, on décidât d'y faire l'acquisition de 5000m2 pour implanter un jardin public qui porteras son nom.
Le décret fut signé le 19 novembre 1913
Il fut ouvert au public le 31 mai 1914
Conception du Square Louis FERMÉ.
On peut s'étonner de la rapidité de plantation des grands arbres, mais le parc Henrotte était déjà généreusement planté
et on a conservé de nombreux arbres dont les deux rangées de tilleuls qui se trouvait au nord et à l'ouest.
La réalisation du jardin fut confié à un architecte paysagiste Mr Charles Bouhana,
demeurant 2 boulevard des Oiseaux à Colombes
Bouhana conçut aussi la plupart des terrains de golfs, stades (dont Colombes), tennis (dont Roland Gaross) de France avec le tennisol en "craon" et la brique pilée.
Sur cette vue aérienne de 1921,
j'ai superposé le plan de 1795.
On y voit les deux rangées de tilleuls sud et ouest qui sont conservées en partie,
ainsi que l'emplacement du kiosque en 1795. et à droite, le bassin qui sera transformé en étang qui resta un peu de temps après la disparition du domaine.
Hommage à Louis FERMÉ.
Louis Marie Léonor FERMÉ né le 21 Avril 1852 descendant d'une vielle lignée de Colombiens, devint un riche propriétaire et conseiller municipal de 1878 à 1881.
À sa mort le 13 Avril 1910, il légua un million de franc à sa commune,
somme qui permit la construction de l'hôtel de ville et le développement du quartier Edgar Quinet,
d'autre part en 1913 fut vendu en succession 38 terrains sur Colombes, Bois Colombes,la garenne, Nanterre et Gennevilliers
La vasque ovale, qui entoure le piédestal, daterai d'une fontaine de 1866.
On peut y lire:
"LA VILLE DE COLOMBES
à son bienfaiteur"
Louis Marie Léonor FERMÉ 1852-1910
Le buste est du sculpteur Colombien Albert COMBESCOT qui demeurait au
1 rue de la reine Henriette.
Quelle vue!
J'ai essayé, ici, de vous faire admirer le panoramique que les Colombiens pouvaient voir à cette époque,
Mais ne le prenez pas comme exact, car entre la vue de gauche et de droite
manque l'allée nord-sud de tilleuls centenaires
Malgré tout cela rend le calme et la sérénité qu'éprouvèrent successivement la reine Henriette, Louix XIV quand il venait, et même le général Anglais Alexander Cavalié Mercer qui en 1815 avec ses troupes campèrent dans le domaine du château.
Dans les 5 pages suivantes je vous ferais parcourir ce square.
Entrée du square.
Magnifique entrée du square,
dotée d'une porte en fer forgée à volutes.
Derrière on trouve de vieux pins sylvestres datant surement du vieux parc,
et un chalet rustique que l'on verra plus loin.
À gauche la nouvelle rue Gounot et à droite le Bd Edgar Quinet.
C'est l'hiver derrière les pins on aperçoit le début de l'allée principale avec les tilleuls anciens taillés en tête de chat.
Autre vue de l'entrée du square.
Autre vue légèrement décalée, ou on voit mieux les volutes des grilles, avec le gardien à gauche.
On voit mieux les tilleuls qui sont en feuilles.
à droite trois de nos arrières grands mères dans leurs vêtements stricts robes au genoux et chapeaux.
Vue coté Edgar Quinet.
Vue de l'allée qui longe le nouveau boulevard Edgar Quinet.
On voit le carrefour Edgar-Quinet, Paul-Bert (tout droit), à droite et à gauche la rue Saint_Denis.
On ne voit pas bien le début de la rue Gay-Lussac...
Autre vue coté Edgar Quinet
Même vue un peu plus haut et en été.
On aperçoit le bord de la rue Saint-Denis à droite.
Notez le jardinier.
Vue actuelle.
Vue prise à peu près au même endroit.
À part le square qui est toujours là,
il n'y a plus de campagne ...
Le kiosque.
Vue prise le long de la rue Saint-Denis qui se trouve à droite en contrebas comme aujourd'hui.
Au fond devant la rue Ambroise Paré, se trouve le vieux kiosque qui existait déjà qui repose sur une surélévation ancienne dont les restes existe encore...
Effectivement la vue est exceptionnelle.
Le parterre est récent et le jardinier s'en occupe.
Autre vue du kiosque.
Vue prise du coin nord-est.
À droite derrière la barrière la rue Saint Denis .
à gauche la pelouse et l'allée des vieux tilleuls nord-sud
Derrière la barrière du fond se trouve la rue Ambroise Paré.
Il n'y as pas foule mais on se détend quand même...
Le kiosque.
Voici une vue de près du kiosque.
De forme hexagonale, à paroi en bois vitrée, il
traverse des auvents formant un carré abritant le promontoire, et au dessus la toiture en pointe supporte une vasque avec des fausses fleurs (je suppose).
Il disparaitra vers 69-70 mais:
Depuis quand ce kiosque existait il ?
Sur le cadastre de 1852 on retrouve un dessin hexagonale de la bonne dimension qui se trouve à l'emplacement quasi exacte du kiosque de 1914.
Voici ci-dessous les vue du square en 1921 avec superposé le cadastre de 1852 ou le plan de 1795...
Le square vue du bas.
Prise peut être un dimanche car il a foule, l'après midi vers 14h (grâce aux ombres).
Peu être après une communion, les personnes sont sur leurs habits de sortie.
Au fond l'allée principale avec ses tilleuls et derrière on voit une grande zone boisée qui est entre les rues Gounot et Gabriel-Péri, zone qui conserve encore en son cœur quelques vieux arbres.
À gauche une rangée nouvelle de tilleuls qui vient d'être replantée.
En haut de la pelouse 3 tuteurs de rosiers.
Autres vues sur le square :
Vue ouest du square.
Sur cette vue on voit les deux allées de vieux tilleuls qui existaient depuis une centaine d'années.
Agrémenté de parterre de fleurs à la Française.
Square Louis FERMÉ: la pelouse.
Photo prise vers 1914, la végétation est petite.
vue de la pelouse prise à coté d'un des trois rosiers sur tuteurs.
sur la pelouse six ifs encore petits taillés en cône sont directement sur le gazon.
Au centre de la pelouse une étoile est tracée.
autre vue de la pelouse.
Même vue prise vers 1915-16,
Les ifs ont poussés, on a tracé un quadrillage de quatre petites sentes qui isolent les ifs,
et on a tracé deux motifs, genre fleur de lys.
vers 1917 les ifs commenceront à être taillé pour avoir deux boules au sommet.
L'allée principale vue de l'ouest.
Nous voici en haut à l'ouest vers le bout de l'allée principale de tilleuls.
Les familles sont là pour la photo, le gardien s'y invite aussi à gauche.
Au premier plan on à replanté quelques arbres qui n'existait pas avant entre les deux rangées perpendiculaires de tilleuls.
À droite on aperçoit un petit terrain libre de végétation, qui pouvait servir aux enfants ou aux boulistes,
de nos jours on y a implanté un kiosque-théâtre.
L'allée principale derrière le chalet.
Vue sur l'espace jeux, ou aujourd'hui on a mis un petit kiosque-théâtre
Au fond l'arrière du chalet rustique.
L'allée principale vue de l'entrée.
Belle photo de l'allée principale.
Cette allée de tilleuls déjà centenaires peut surprendre, vue que le Jardin vient tout juste de s'ouvrir,
mais le paysagiste Bouhana, s'est juste contenté de conserver les deux rangées de tilleuls déjà existant sur le parc Henrotte, qui les avait conservés des restes du parc du château de Colombes.
Ce petit chalet rustique, devait servir aux jardiniers pour leurs outils.
Ce style de chalet avec imitation du bois en ciment était très à la mode à cet époque.
Un constructeur Colombien existait E.LEVASSEUR 14rue de l'indépendance.
C'est la guere 14-18.
Le 31 mai 1914 ouverture jardin public Fermé, qui était un havre de paix.
Un mois plus tard, le 28 juin,
l'assassinat de l'Archi-duc François-Ferdinand de Habsbourg à Sarajevo,
entraineras la déclaration de guerre de l'Allemagne à la France le 3 aout 1914.
Ceci stopperas le développement du quartier ainsi que construction de l'actuel hôtel de ville.
Le général Joffre avait dit:
"Je tordrai les Boches avant deux mois"
Durant les deux premières années, comme partout en France,
les conscrits et les habitants sont fiers et confiants de venir à bout de ces ... de boches.
L'hiver 1917 sera dur avec la seine gelée, les allemands et la grosse Bertha à 60kms de Paris.
Depuis aout 1914 à avril 1917 on arrive à environ 1 million de morts (Français).
D'où le recensement général des hommes de 16 à 60 ans du 28 juin 1917.
Heureusement, le même jour,
les États-Unis arrivent avec leurs premiers 28000 hommes...
La fin de la tuerie.
11 novembre 1918 c'est enfin l'armistice qui scelleras la fin de la guerre
(La der des ders).
"Le maire Pierre GEOFROIX est au 32 rue des Vallées, dans le magasin de vins et liqueurs
dont la fille aînée (Juliette, 39 ans) des Geofroix était gérante,
une bouteille de Champagne fut payée par un homme qui n’avait pas été mobilisé
pendant cette guerre, bouteille qui fut bue avec tous les locataires de l’immeuble
pour fêter ce grand jour, même si le lendemain le réveil fut un peu douloureux car on n’avait pas l’habitude de boire un tel vin;"
Extrait de la vie de Pierre GEOFROIX (ICI)
On panse les plaies.
La France a perdu 1 397 800 militaires,
Colombes en a perdu 918 sur 25000 habitants.
Parmi eux le cycliste François Faber.
Grace à une souscription le monument aux morts de la guerre de 1914-1918 sera inauguré le 29 avil 1923.
Exécuté par Charles Yrondy un sculpteur Colombien, elle représente un soldat Français, soutenu par un ange, écrasant l'aigle germanique.
le socle en pierre d'euville est recouvert de drapeaux et palmes.
Le cimetière accueille 141 tombes blanches de soldats morts pour la France.
Maisons datant d'avant 1921.
Voici les maisons de ce quartier qui sont au moins plus anciennes que 1921,
et qui sont encore debout...
Il y en a surement quelques-unes que je n'ai pas repéré...
5 rue de la Reine Henriette
Pavillon à structure de colombages dans le style Cabourg, composé de deux corps, que l'on voit à droite de la photo de la maison Henrotte.
Un des corps doit dater d'au moins 1874, on les voit sur le cadastre de 1852.
11 rue de la Reine Henriette
Beau pavillon, figurant sur le cadastre de 1852, serait une dépendance de l'ancien château disparu.
D'après Quénéhen:
"Ce pavillon à pour assises des doubles caves très profondes, dont l'une d'elle donne l'aspect d'une salle bâtie en ogive.
Dans une seconde, on trouve une porte conduisant à un puits, qui aurait été une de ces innombrables oubliettes, dont avant 1789, on ne privait pas les demeures seigneuriales.
Ces caves communiqueraient avec des galeries souterraines, dites à arbalètes, qui s'étendaient, même toujours, très loin, allant d'un coté jusqu'à la Folie et de l'autre, jusqu'à l'église en se poursuivant au delà".
22-24 rue du pdt Salvador Allende.
Ensemble de 10 pavillons construits sur le modèle des cités jardins vers 1919-20.
Surement construit dans une propriété dont il reste à l'entrée, au 22 bis, le pavillon de meulière style médiéval et la clôture sur la rue du même style.
Les autres pavillons-jardins, répartis autour de la voie privée, sont eux standard des années 20 portant chacun un prénom: Émile, Marthe, Hélène...
9, 13-19 Rue des Avants.
Rues des Avants crée en 1911
Les Avants sont le nom d'une station de la région de Montreux en suisse (ICI)
Le nom fut donné par le propriétaire des terrains: Mr Vincent qui aimait cette station.
À gauche, au 9 rue des Avants, deux pavillons identiques (dont un est au 6 rue de Bezons)
À droite au 19 le pavillon n'existait que sur sa partie droite.
26 Rue des Avants.
Rues des Avants crée en 1911
Le café était une épicerie & vin avant 1936.
86 Rue du pdt Salvador Allende.
2 maisons simples à un étage qui étaient surement à vocation commerciale.
--Préambule.
Dans ces pages, je tenterais de vous faire voir l'évolution du quartier Europe du haut.
C'est à dire la partie pentue au dessus de la partie "inondable" du quartier Europe du bas et sous le cimetière,
donc entre la rue Youri Gagarine et la rue du Président Salvador Allende.
J'y rajouterais le quartier à l'Est du bd Edgar Quinet, délimité par la rue de la reine Henriette, qui est à l'origine du développement de cette partie de quartier.
Pour commencer voici les plans ou photos aériennes qui vous permettront de vous faire une idée cette évolution.
--Le plan de 1852-1795.
Voici un plan superposé de deux époques.
À gauche le lieu-dit
"les entre-deux cours" en 1852, qui comme vous le voyez était entièrement dédie aux cultures et vergers.
À droite le plan de 1795 qui vous montre le domaine du grand château de Colombes aujourd'hui disparu.
Au milieu une zone appartenant au domaine qui devait (je pense) être réservé au potager et verger du domaine.
Ce domaine sera dispersé à la révolution, le château détruit et après plusieurs propriétaires successifs acheté par le banquier Joseph Henrotte.
En bleu la future situation du jardin public "Louis FERMÉ"
--Le plan de 1900-1852.
Sur cet assemblage de plans, on retrouve à gauche
"les entre deux cours" avec le zone du potager revenu terrains privés .
et à droite le domaine en 1852 appartenant au banquier fils Hubert Henrotte.
Cliquez sur l'image pour agrandir