COLOMBES Hier & Aujourd'hui
Quartier Saint Hilaire.
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1) Historique
 historique Quartier Saint Hilaire  historique Quartier Saint Hilaire Quartier Saint Hilaire en 1875 Quartier Saint Hilaire en 1895 Quartier Saint Hilaire en 1897 Quartier Saint Hilaire en 1900 Quartier Saint Hilaire en 2017

1747-83 La propriété Courtanvaux.
Voici un des plus vieux quartiers de Colombes situé autour de l'actuelle rue Saint Hilaire.
Le quartier Saint Hilaire est issue d'une des 3 grandes propriétés créées au XVIIIe.
En 1747 elle fût achetée par le Marquis de Courtanvaux.
Elle s'étendait de la rue Saint Denis, au Bd Gambetta et de la rue de la Concorde à la rue Eugène Turpin.
Sur ce plan de 1780, on voit, en rouge, les bâtiments qui ont survécu jusqu'à la fin XIX ou XXie.
Les points rouges sont ceux des tours qui restaient des fortifications de Colombes que conserva Courtanvaux, La tour près de la gare était celle que Courtanvaux transforma en observatoire.

1783-1835 Boc Saint-HILAIRE.
Après la mort de Courtanvaux la propriété fut vendue en 1781 pour 70000frs à un fabricant de perruques (les blondes de Paris) Jean-Marie-Prosper Jourdain.
Et revendu le 1er oct 1798 pour 52938frs à la veuve Baronne de Carondelet dont la fille Armande-Geneviève épousa Sicaire Boc de Saint Hilaire
La famille Boc saint Hilaire a réussi à garder la propriété entière jusqu'à la mort de Sicaire en 1835.
ensuite ses fils Jules et Jacques-Armand Boc de Saint Hilaire durent morceler et vendre.

1841-1875 Le morcellement. Plan de 1875.
À partir de 1841 la propriété sera morcelée en plusieurs parcelles séparées par la rue-nouvelle du parc qui deviendra rue Saint Hilaire.
La ligne de chemin de fer inaugurée en 1851 en coupa la partie Est et l'ancienne tour de Courtanvaux (point rouge sur le plan) servi de gare jusqu'en 1863 et détruite en 1887
(une nouvelle gare fût construite).
La partie du bas fut acquise par Mr Lebrun;
A noter les bâtiments au bord de la rue Saint-Denis (en rouge) qui parviendront jusqu'à nos jours au 26 de la rue
et l'apparition de la rue villas saint-hilaire, près du futur bd Gambetta, qui deviendra la rue Taillade.

1881-1895 propriété Janty.
Plan de 1895.
En 1881 la propriété du bas de Mr Lebrun fût rachetée par l'architecte Ernest Janty et morcelée en 1913 à la mort de Mr Janty.
la propriété Janty possède une allée pour aller au centre de son parc, qu'il cédera pour la constitution du Bd des oiseaux.
On voit aussi apparaître au milieu les allées d'accès des propriétés de messieurs Besson et Boursier
De même en 1893 la création de la rue Saint Lazare et des pavillons destinés aux cheminots.

1897 création des rues.
Plan de 1897.
On voit ainsi l'état des rues quasiment actuelles avec les rues privées: Besson, Boursier et marc Bachet ainsi que le prolongement de Fraternité en 1888.

--Le plan de 1900.
Le plan sera définitif avec le prolongement du Bd des oiseaux jusqu'à la rue de Fraternité.

--Le plan actuel.
Ce quartier reste un des quartiers pavillonnaires les plus prisés.
Dernièrement les parkings restants sur la propriété Janty sont devenues la proie d'un promoteur...

2) La propriété Courtanvaux.
Colombes La propriété Courtanvaux. Colombes La gare en 1880. Colombes la tour Courtanvaux en 1851. Colombes  la tour Courtanvaux en 1851. Colombes inauguration de la gare en 1851. Colombes tour Gambetta 1908. Colombes square des oiseaux. Colombes La gare en 2016. Colombes emplacement our Gambetta.

La propriété Courtanvaux.
Voici une vue du domaine Courtanvaux d'après une Aquarelle copie d'une estampe ancienne.
Les jardins à la française commençant ici se prolongeai jusqu'à la rue Gambetta puis vers la seine.
Ce bâtiment devait être derrière l'immeuble du 22 rue St Denis actuel.
Le bout de bâtiment, à droite situé sur le derrière du 24, faisait le lien avec la partie qui restante du 26.
Comparez avec la vue de:
Voir la propriété sur la map:

Observatoire du marquis de Courtanvaux.
François César Le Tellier,
marquis de Courtanvaux possédait
le domaine de Colombes ainsi
qu'un hôtel, rue richelieu à Paris,
et le château d'Ancy le franc.
Il fit modifier cette tour (vestige des fortifications du village) pour ses travaux en astronomie en particulier sur des mémoires à l'académie des sciences sur les éclipses de soleil du 16 aout 1765 et du 5 aout 1766.
Cette photo a été prise vers 1851.
A noter sur la pancarte une publicité pour visiter la villa de la reine Henriette et le château de colombes.

ÉTAIT-CE BIEN LA TOUR DE L'OBSERVATOIRE?
Courtanvaux possédant d'autres tours sur son domaine, dont celle du Bd Gambetta et une autre en face de la rue des Champarons sous la voie ferrée actuelle(sur marque bleu).
Après analyse, des coordonnées géographiques faites par Courtanvaux, par deux experts en astronomie
Denis Savoie et Michel Lalos
(que je remercie),
Il est très probable que ce soit la tour au coin de Champarons qui soit la bonne, (plan 1852)
mais dans le doute on considéreras que c'était celle au coin de St Denis qui servi de gare ensuite.

L'Observatoire Courtanvaux en 1880.
Vue de l'ancien observatoire du marquis Courtanvaux vers 1880.
La nouvelle gare se trouvait à gauche, non visible sur de la photo.
A droite, l'hôtel de la gare, encore existant aujourd'hui au 3 de l'avenue de l'agent Sarre qui s'appelait alors avenue de genevillier.
L'observatoire servit de gare jusqu'en 1863 avant sa destruction en 1887.
Comparez avec la vue de:

Inauguration de la ligne St-Lazare-Argenteuil.
Même vue d'après gravure du journal l'illustration de l'inauguration de la ligne de chemin de fer le dimanche 27 avril 1851.
La première ligne Saint Lazare-Saint Germain en 1837 ayant fait beaucoup de mécontent à Colombes,la nouvelle ligne qui s'arrêtât d'abord à la seine mis beaucoup de temps à être décidée, et ce fût donc en 1851 quelle fût inaugurée.

Tour du bd Gambetta.
Cet autre vestige des fortifications du village de Colombes était situé sur la propriété Courtanvaux au bord du boulevard Gambetta.
Comparez avec la vue de:

3) Le Marquis de Courtanvaux.
Le Marquis de Courtanvaux Le Marquis de Courtanvaux et les Cent-suisses. Le Marquis de Courtanvaux la devise des Cent-suisses. un des premiers paris hippiques Versailles-invalide.

François César Le Tellier
Marquis de Courtanvaux (1718-81).

La grande famille Le Tellier (ICI) est surtout connu par notre grand Louvois : (François-Michel-Le-Tellier-de-Louvois) qui acqui, par sa femme, le titre de Marquis de Courtanvaux.
Notre François César Le Tellier en est l'arrière petit fils.
À la mort, en 1721, de son grand père Michel-François Le Tellier,
le titre fut transmit à son oncle:
Louis Charles César Le Tellier
puis à sa mort en 1771 le titre échu à notre François César Le Tellier

Le blason des Le Tellier est d'azur, à trois lézards d'argent, posés en pals, rangés en fasce, au chef de gueules, chargé de trois étoiles d'or.

La compagnie des Cent-Suisses.
À la mort, en 1719, de son père (François Macé Le Tellier, marquis de Louvois 1693-1719), notre marquis de Courtanvaux âgé d'un an récupéra le titre de Capitaine des cent-suisses, qui rapportait 80000 livres par an.
Son oncle 'Louis Charles César Le Tellier 1695-1771' prit la fonction jusqu'à sa majorité.
Qu'est que les Cent-suisses?
C'est une compagnie d'élite crée en 1471 par Louis XI de cent hommes Suisses.
Pourquoi des Suisses:
Parce-qu'il fut impressionné par les cinq cents premiers Suisses, introduits en France par Jean d' Anjou, contre qui il se bâti,
il en prit, ensuite, 6000 dans son armée...

Quand ces Gardes Suisses prêtent serment, ils lèvent la main d’une façon particulière : Ils dressent les trois premiers doigts de la main droite.
Ce geste rappel aux Suisses le serment de Grütli (1291) qui scella la création de la première confédération de trois cantons.

À quoi servent ils:
Pour la protection du roi lors de ses déplacements, ils entouraient le carrosse royal, le capitaine des cent-suisses marchait devant et le capitaine des gardes du corps "François" marche derrière. (ICI)
tout les soirs au coucher du roi le capitaine des cent-suisses prend ses ordres.

Fatigué notre Marquis renonça à son titre de capitaine des Cent-Suisses en 1754 pour son fils Charles-François-César Le Tellier, marquis de Montmirail qui mourut en 1764.

Les Cent-Suisses devise.
La devise: EA EST FIDUCIA GENTIS
signifie : Telle est la fidélité de cette Nation.
Le drapeau séparé par la croix blanche du drapeau suisse en quatre carrés bleu et rouge comme les uniformes, comporte un "rocher qui tient toujours ferme malgré la fureur du vent et des flots". sur les carrés bleus un L couronné d'or avec en diagonale la main de justice et le sceptre.
Le rocher se retrouve sur ce jeton du Marquis de Courtanvaux capitaine colonel des Cent-suisses (ICI)

Un des premiers paris hippiques!
En 1726 le marquis de Saillans paria 6000 livres à Louis Charles César Le Tellier (l'oncle de notre François César Le Tellier) qu'il mettra 30 minutes de la grille du palais de Versailles à la grille de l'Hôtel des invalides
extrait du "Temps 1884" (ICI):
Lorsqu'en mai 1726, il y a cent cinquante-huit ans, le marquis de Saillans paria contre le marquis de Courtanvaux, capitaine des cent-suisses, qu'en trente minutes il viendrait de la grille de Versailles à la grille des Invalides, il ne se doutait guère qu'il était le précurseur de ces courses et de ces parieurs qui réalisent ou perdent une fortune en dix minutes.
Toute la cour était alors aussi préoccupé, du pari du marquis que le peut l'être aujourd'hui le Jockey-Club 5 (fondé en 1750)des chances d'Archiduc (cheval très célèbre).
On avait, tout exprès, fauché les seigles et fait en droite ligne jusqu'à Sèvres un chemin large de trois pieds et marqué par de grands bâtons piqués en terre au bout desquels on avait placé du papier blanc.
Presque un rallye-paper au siècle passé.
Le pari entre M.de Saillans et M. de Courtanvaux était de six mille livres, mais, de leur coté, tous les seigneurs pariaient entre-eux.
Le marquis de Saillans allait donc monter sur un de ses chevaux, choisis entre trois autres dans son écurie et nourri seulement au biscuit et au vin de Champagne, lorsque Mme de Saillans alla supplier le roi de défendre à son mari de faire cette course à cause de la montagne de Sèvres où un cheval pouvait si facilement s'abattre.
Louis XV interdit donc la course, le marquis proposa pour son remplaçant son valet de chambre, et le valet se mit en selle, comme un de nos jockeys.
L'avocat Barbier raconte que « Tout-Paris », comme on dirait aujourd'hui, était alors descendu dans la plaine de Grenelle carrosses, gens à pied, petits bourgeois, commis, grisettes.
Il faisait assez beau. On attendait l'apparition du cheval de M. de Saillans, tout en raillant les hommes du guet à cheval ou la maréchaussée qui empêchaient les curieux et les chiens de pénétrer dans le sentier tracé:la piste.
J'imagine que ces petites gens devaient parier aussi au moins quelques sols de six-blancs (pièce de 2,5 sols), peut-être même quelques livres, à l'imitation des seigneurs.
Et ce fut, je crois bien, la première course véritable qui passionna les Parisiens.
Le valet de chambre de M. de Saillans arriva, d'ailleurs, à la grille des Invalides deux minutes trente secondes plus tard qu'il ne fallait, et
...le marquis perdit son pari.

À noter que la distance actuelle est de 16.7km et il nous faut en voiture plus de 36mn...

4) Le Marquis de Courtanvaux et les sciences.
Le Marquis de Courtanvaux et les sciences Le Marquis de Courtanvaux et la corvette Aurore. Le Marquis de Courtanvaux son observatoire? Le Marquis de Courtanvaux: la chimie. Le Marquis de Courtanvaux: sa bibliothèque. Le Marquis de Courtanvaux: son cachet. Le Marquis de Courtanvaux: reconstitution de l'observatoire. Le Marquis de Courtanvaux: les instruments d'astronomie. Le Marquis de Courtanvaux et les éclipses. Le Marquis de Courtanvaux et la longitude. Le Marquis de Courtanvaux: le test des horloges de marine. Le Marquis de Courtanvaux: plan de l'Aurore. machine électrique Courtanvaux

Son expérience scientifique.
Louise-Antonine de Gontaud, sa femme, étant décédée en 1737 et,
après avoir quitté, en 1745, sa carrière militaire pour santé fragile, il voulut fuir l'ennui.
Très très fortuné, curieux, n'ayant pas fait d'étude, il se lançât dans la découverte des sciences.
Tout y passa: histoire naturelle, géographie, chimie, physique, mécaniques,astronomie.
Charles-François-César Le Tellier,
son fils marquis de Montmirail (1734-1764), après une carrière militaire remplie, et aussi féru de science, fut nommé à l'académie des sciences et en devint président en 1763, juste avant sa mort.
Son père notre marquis lui succéda à ce titre.

Son immense bibliothèque.
Il acquis ses connaissances en se créant une bibliothèque unique
(3599 livres)
voir (ICI) et (LÀ).

Tout y passa: histoire naturelle, géographie, chimie, physique, mécaniques,astronomie.
Après sa mort, cette immense collection fut vendu en 1783.
51 lots furent adjugés entre 100 et 730livres.
Chaque ouvrage était orné soit d'un ex-libris (82 x 45 mm) ou d'un

Chimie.
Il fit de nombreuses recherches et expériences dont il publia deux mémoires:
L'éther marin (chlorure d'éthyle)
voir (ICI) et (LÀ)
À cette époque la chimie est encore très empirique, la nomenclature des éléments apparaitra avec Lavoisier en 1787 et les symboles avec Berzelius en 1813.
Le chlorure d'éthyle servira plus tard comme anesthésiant local.
Le perchlorure d'étain dont se servit Courtanvaux servit beaucoup pour éliminer les odeurs de putréfaction des animaux et des hommes avant inhumation...
Concentration et congélation du vinaigre radical
(Acide acétique concentré) voir (ICI)

L'astronomie.

Les horloges et l'Aurore.

Et même l'électricité.
Le XVIIIe siecle fut celui de la découverte de l'électricité (électrostatique)
voir [ICI].
Courtanvaux, comme beaucoup, s'amusa sur cette nouveauté.
Ne lésinant pas sur les moyens il fabriqua des machines à plateau tournant de verre, dont certains allait jusqu'à 4 pieds(121cm) de diamètre.
Il coupla la machine avec 64 bocaux (bouteilles de Leyde)
Ce fut une des plus grande machine d'Europe. Il arriva à produire des étincelles de plus de 10pieds (3m) et percer des cartons de 8lignes (18mm) d'épaisseur et fondre des feuilles d'or.
voir[ICI] p384 Voici une vidéo de 8mn sur l'électricité au XVIIIe.

5) Sicaire Boc Saint HILAIRE.
Boc Saint HILAIRE. Boc Saint HILAIRE: château du Grand Brassac. Boc Saint HILAIRE: plan du château du Grand Brassac. Boc Saint HILAIRE: château du Grand Brassac actuel.

Qui était Boc de Saint Hilaire.
Sicaire Boc de saint Hilaire est né à Brassac (Grand-Brassac Dordogne) le 15 janvier 1783.
Boc vient de sa vieille famille bourgeoise nommée:
BOUC De Lonlaygue, de la Grèze, du Breuil, de Saint-Hilaire. Cela explique ses armoiries...

Il acquis ses titres et sa fortune par lui-même il fut: colonel d'état-major, le 7 juillet 1815 , à la tête de 400 hommes,
il s'oppose au 4000 prussiens qui voulaient occuper le palais des tuileries.
Il y hissa le lendemain le drapeau Blanc royal de la restauration pour accueillir Louis XVIII de retour d'exil.
Pour cela Louis XVIII le nomma Baron
et, le 16 janvier 1816, le fit:
Chevalier des ordres de la Légion-d'Honneur,
et de Saint-Ferdinand d'Espagne.

Sous Charles X, il fut aide des cérémonies de France ou Hérault d'armes dont on voit l'uniforme (ICI) et le bâton (ICI).
Il fut aussi directeur des postes.

Il épousa Armande-Genevieve Le Monnier,
fille de la baronne de Carondelet, qui avait acquit à Colombes le vieux domaine de Courtanvaux en 1798.
Il eu deux fils:
Jules-César (le fils aîné) peintre mort le 7 février 1875
et Jacques-Armand boc de Saint Hilaire
(né en 1813, il fut le dernier mâle de cette famille).

La baronne de Carondelet (sa belle mère) espérait, en-vain, hériter de la fortune des charbonnages de son premier mari,
du à la révolution et aux batailles juridiques
qui ont durées de 1777 a 1877 voir ICI

Tout ceci fait que à la mort de la baronne le 19 juillet 1829 et de sa fille en 1831,
Les fils de Sicaire Boc durent commencer à démanteler la propriété de Colombes à partir de 1835.

Références:[1]page 321, [2], [3], [4],

Sa propriété de Grand Brassac.
En 1843 Sicaire Boc de saint Hilaire quitta Paris et racheta (8885 francs) à des paysans les ruines du château de Marouatte (détruit en 1793 voir ICI) à Grand-Brassac(Dordogne).
Il y vécu en restaurant de nombreux corps de logis et en 1850,
fut obligé de le revendre 8000 francs à son neveu, mais pu y rester jusqu’à sa mort en 1861.
Références:[1], [2],

6) Ernest Janty
Ernest JANTY Ernest Janty: Château d'Ermenonville. Ernest Janty: Château de Chapelle-en-Serval. Ernest Janty: Pavillon de Monaco expo 1889. Ernest Janty: Hôtel Roland Bonaparte.

Ernest Janty (1837-1913).
Alfred Ernest Charles JANTY né le 25 oct 1837, décédé le 8 dec 1913,
fils de Charles (Carlos?) Albert JANTY (1794-1860) fabriquant de teinture de fil à Wazemmes-Lille
il étudie les beaux arts puis à la mort de son père, la fabrique vendue, il tente les cours du prix de Rome à Paris.
À la guerre de 70 il se réfugie à Colombes où il a connu sa femme.
Grâce à ses relations il devient en 1880 architecte de la veuve du très (très) riche François BLANC (ICI) .
Ce qui lui permet en 1881 d'acheter la propriété de Mr Lebrun.
Voici ses principales réalisations:

1878 Château d'Ermenonville.
En 1878 Mme veuve de François Blanc achète, pour sa fille Louise, le château D'Ermenonville
Ernest JANTY en est chargé de sa rénovation.

1878 Château chapelle en serval.
Acheté par Edmond Blanc en 1878, il sera rénové par Ernest Janty, puis revendu en 1882.

1889 Pavillon de Monaco.
Pour l'exposition universelle de 1889,
ses relations monégasques lui permettent d'être l'architecte du pavillon monégasque.
Ce pavillon de 300 m2, était situé sur le champ de mars à gauche de la tour Eiffel.
Il abritât 36 exposants monégasques dont le Prince Albert avec une collection de faune et flore sous-marine qui prédestine l'aquarium future de Monaco.
Sur l'expo de 89 voir ICI

1892 Hôtel Roland Bonaparte.
Le petit neveu de Napoléon:
le Prince Roland Bonaparte, épouse la deuxième fille Blanc en 1880, puis en 1891 achète un terrain à Chaillot, au 10av d'Iéna, et fait construire de 1892 à 1896 par Ernest Janty un magnifique palais.
destiné à abrité à faire admiré ses collections et en particulier une bibliothèque de 150000 livres sur 6km de rayonnage voir ICI
En 1929 on lui rajouta 3 étages (malvenus), des transformations internes, et finalement en 2010 transformé en hôtel de luxe voir ICI

7) La propriété JANTY.
Colombes propriété JANTY Colombes bâtiment actuel de la propriété JANTY. Colombes portail  propriété JANTY en 1900. Colombes propriété JANTY: 26 de la rue Saint Denis Colombes 30 de la rue Saint Denis Colombes 30 de la rue Saint Denis

La propriété Janty .
Tout les bâtiments Janty ci-dessous sont des restes du domaine Courtanvaux.

Photo vers 1900 de la propriété JANTY.
Notez les 3 cheminées qui restent encore intactes, le chien assis disparaîtra après guerre.
Au milieu dans la rotonde un escalier en marbre et ferronnerie, cadeau des entrepreneurs de l'hôtel de Roland Bonaparte.

Vue actuelle des bâtiments JANTY .
La propriété ayant subie de nombreux dégâts durant les bombardements de 1944, fut grossièrement restauré.

Bien que très modernisé on peut reconnaître l'allure générale ainsi que les 3 cheminées et la rotonde centrale, dont l'escalier en marbre existe encore.

Le portail de la propriété Janty.
Photo vers 1900 (environ) du portail de la propriété d'Ernest Janty.
Ce portail devait être les restes du portail créé par le marquis de Courtanvaux.
Derrière, on peut reconnaître les 3 cheminées qui existent encore.
Ce portail se trouvait à la place du magasin du 24 rue saint Denis.

Emplacement du portail Janty .
Le portail se trouvait à la place du magasin du 24 rue Saint Denis
on reconnaît le bâtiment rénové avec son escalier rond dans l'angle et sur le toit deux des trois cheminées encore existantes.

en 2019 la propriété subira encore l’appétit des promoteurs en créant des petit immeubles à la place des parkings qui sont derrière...

Rue St Denis propriété Janty .
Photo prise vers 1900,
À gauche le 30 rue St Denis de Leseine construite en 1895.
Derrière on aperçoit un banc en pierre qui bordait une deuxième entrée du domaine Janty, situé à la place de la pharmacie du 28 (marqueur bleu).
Dans la lignée le bâtiment Janty coté rue St Denis dont la première partie a été remplacée par le bâti opticien du 28. le reste a eu sa façade refaite vers 1950.
Notez à droite les anciens bâtiments, appartenant à l'architecte Leseine (ancienne partie du domaine Courtanvaux), frappés d'alignement et détruit en 1912
(situé au 25ter et 31 rue St Denis).
Comparez avec la vue de:

8) Boulevard des oiseaux.
Boulevard des oiseaux. Colombes Boulevard des oiseaux actuel. Colombes 2 Boulevard des oiseaux. Colombes 2 Boulevard des oiseaux actuel. Colombes 4 Boulevard des oiseaux. Colombes 4 Boulevard des oiseaux actuel. Colombes portail du 4 Boulevard des oiseaux.

Entrée du Bd des oiseaux.
Jusqu'en 1895 Ernest Janty possédait une allée verdoyante qui menait au centre de sa propriété, dans lequel il aimait regarder les nombreux oiseaux
En 1896, il la céda à la commune, pour en créer une voie, qu'il pu nommé Bd des oiseaux.
En 1900 elle fut prolongée, ainsi que la rue de la concorde vers Fraternité.

Le bâtiment de la boulangerie ainsi que celui de droite existait déjà vers 1885.
Comparez avec la vue de:

2 Bd des oiseaux.
Même vue un peu plus loin.
À droite les 2 et 4 Bd des oiseaux.
À gauche on aperçoit le pavillon du 5 Bd des oiseaux.
Comparez avec la vue de:

4 Bd des oiseaux.
À droite l'entrée du 2 et
le beau bâtiment du 4 Bd des oiseaux,
daté, je pense, de 1897 à 1900.

Notez au milieu la trace des rails du tramway qui rejoint le bd valmy par fraternité.

Comparez avec la vue de:


Entrée du 4 Bd des oiseaux:

9) Square des oiseaux.
Square des oiseaux. Colombes Square des oiseaux actuel. Square des oiseaux 1958. Colombes Square des oiseaux Colombes Square des oiseaux Colombes Square des oiseaux Colombes Square des oiseaux

Square des oiseaux.
Après la mort d'Ernest Janty en 1913, son fils Albert Ernest Antoine
(1867-1957) aussi architecte,
et sa fille Pauline épouse Faconnet durent morceler la propriété.
Après la guerre, Colombes avait préempté le terrain de 4451m2, qui lui fut cédé en 1957, pour en faire le Square actuel en 1958...
Comparez avec la vue de:

Autres vues du square des oiseaux.
vue vers 1958 d'une nuée de titi Colombiens.

10) Rue Taillade.
 Rue Taillade Colombes Rue Taillade  Paul Félix Joseph Taillade

Rue Taillade.
Cette rue fût une de première crée dans ce quartier vers 1875 elle s'appelât au début: rue villas Saint-Hilaire.
Inaugurer en en 1898 à la mort du comédien: Paul Félix Joseph Taillade.

Vue de la rue Taillade depuis la rue Saint Hilaire.
A droite le pavillon du 53 rue Saint Hilaire qui fait le coin avec la rue Taillade.
Et derrière le toit du pavillon du 4 rue Taillade.
Les piliers et grilles de ces 2 pavillons sont toujours intacts.
Comparez avec la vue de:

Paul Félix Joseph Taillade.
    Né à Paris le 15 janvier 1827 et mort à Bruxelles en 1898.
Comédien français enterré au Père-Lachaise.
Après le Conservatoire, il débute en 1847 dans de petits rôles au Théâtre-Français. Il poursuit sa carrière au Théâtre de la Gaîté en 1848, puis au Cirque national où il joue, avec succès, le rôle de Napoléon. Il se rend ensuite à l'Ambigu, à l'Odéon, où il crée Macbeth.
Il joua dans Le Maître d'armes de Jules Mary 1892, L'As de trèfle de Pierre Decourcelle 1883, Voyage à travers l'impossible d'Adolphe d'Ennery 1882, Quatre-vingt treize de Paul Meurice 1881, Les Mystères de Paris d'après Eugène Sue 1879, Les Misérables de Charles Hugo 1878,
Les Exilés d'Eugène Nus 1877, La Jeunesse des mousquetaires d'Alexandre Dumas 1874, Libres d'Edmond Gondinet 1873, Les Erinnyes de Leconte de Lisle 1873, Lucrèce Borgia de Victor Hugo 1870, Le Drame de la rue de la Paix d'Adolphe Belot 1868, Jeanne de Lignerie d'Auguste-Marc Bayeux 1868, Les Fils de Charles Quint de Victor Séjour 1864.

11) Rues Besson, Héloise, Boursier, Marc Bachet.
Rues Besson, Héloise, Boursier, Marc Bachet Colombes  rue Besson actuelle  rue Boursier Colombes  rue Boursier actuelle Colombes Rue Marc Bachet Catastrophe de Velars 1888

Rue Besson.
En 1852, on voit apparaître 5 parcelles qui seront achetées par
MM Besson, Boursier et Marc Bachet.
Besson cédera sa rue en 1896 et la rue Héloise (du nom de sa fille) en 1908.

Vue du terrain de tennis qui était à la place des 2,8,10 rue Besson.
Le tennis est apparu en France vers 1895 et à partir de 1900 de nombreux courts sont apparus, la fédération fut créé en 1912.
Beaucoup de femmes y jouent, leurs tenues sont les mêmes que sur les plages à l'époque...
À droite le 12 rue Besson.
À gauche on retrouve ceux des:
7, 9, 11, 13, 15 rue Besson;
Ces maisons restent toujours aussi belles.
Comparez avec la vue de:

Rue Boursier.
La rue Boursier fut aussi crée par le propriétaire du terrain après le démantèlement du domaine Boc Saint Hilaire.
De gauche à droite les 16,14,12 puis le 29 St-Hilaire et au fond dans l'axe le 32 St Hilaire
A droite, qui fait le coin, le 8 rue Héloise. Comparez avec la vue de:

Rue Marc Bachet.
Désolé je n'ai pas de vue ancienne...
La rue Marc Bachet fut aussi cédée par la famille Bachet propriétaire du terrain en 1908.
Marc Bachet(1852-1888), entrepreneur homme d'affaire, était issue d'une riche famille (Bachet ou Baschet)
Il était le beau-frère de Julien Gallé,
par sa femme Marie (fille Duchesne)
et de ce fait était sans doute aussi Saint-simonien(?)
Bachet décède le 05/09/1888 dans:

12) Rue de la Concorde.
Rue de la Concorde Colombes Rue de la Concorde

Rue de la Concorde.
Crée en 1896 pour permettre l'accès à la propriété de mr Fermé.
Son nom vient, comme pour la place de la Concorde à Paris, du Directoire en 1795,pour marquer la réconciliation des Français après les excès de la terreur en 1792.
La photo prise pendant l'inondation de Janvier 1910.
À gauche, au 1 rue de Besson, les Ets LUCAS (électricité) s'y tint jusqu'aux années 50.
La maison de derrière est celle du 5 rue Héloise.
Le terrain à droite non construit à l'époque de même que l'angle Besson avec la rue des oiseaux.
Ce qui permet de bien voir la série de maisons encore existantes de droite à gauche.
le 13 rue Besson avec son style du Nord
le 11 rue Besson, le 9 rue Besson villa cubique et le 7 rue Besson à toit classique.
Les deux petites maisons, au centre, sont maintenant remplacées par une petite au coin de la rue Héloise.
Comparez avec la vue de:

13) Boulevard des oiseaux et saint Hilaire.
Rues Saint Hilaire et Bd des oiseaux. Rues saint Hilaire et Bd des oiseaux actuels.

Bd des oiseaux et Saint Hilaire.
Belle perspective du carrefour des rues saint Hilaire et du Bd des oiseaux.
Au premier plan le bel immeuble construit vers 1882.
A gauche la rue des oiseaux qui quelques années avant servait d'allée dans le parc Boc saint Hilaire.
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14) Rue saint Hilaire.
Rue saint Hilaire. Colombes rue saint Hilaire actuelle.

La rue Saint Hilaire.
La rue Saint Hilaire sera issue du morcellement de la propriété Boc Saint Hilaire après 1841
En 1893 la compagnie des chemins de fer de l'ouest fera construire par l'architecte pour loger les cheminot l'ensemble des pavillons entre Saint Hilaire et Saint Lazare par l'architecte ainsi que les deux immeubles longeant la rue saint Denis
Ici à droite le coin de l'immeuble Lisch.
A gauche faisant le coin des rues saint Hilaire et des oiseaux une demeure construite vers 1882 qui a abrite longtemps un des deux cabinets de géomètre ici L.VALLET.
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15) Rue Saint Hilaire en Février 1910.
Rue Saint Hilaire inondée. Colombes 21 rue Saint Hilaire. Colombes  24 rue Saint Hilaire. Colombes  24 rue Saint Hilaire actuelle. Colombes 29 rue Saint Hilaire inondée. Colombes 29 rue Saint Hilaire. Colombes 29 rue Saint Hilaire actuelle.

21 Rue Saint Hilaire.
Image de la grande inondation de 1910 ici le niveau a commencé à baisser donc début Février.
A gauche le pavillon du 21 rue Saint Hilaire
A droite le pavillon à cheminée et toit décoré est celui actuel du 24 de la rue.
Celui du premier plan n'existe plus il est remplacé par celui du 20B.
Plus loin le pavillon en longueur est celui du 28 rue Saint Hilaire.
La rue n'as presque pas changé...
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24 Rue Saint Hilaire.
Autre belle photo de Février 1910, des secours essayent de parvenir jusqu'aux pavillons qui sont isolés.
Au loin des hommes en barque et devant un homme marchant sur des chaises.
A gauche les arbres du 23 et
à droite le pavillon du 24 dont l'allure n'as pas changé.
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29 Rue Saint Hilaire.

A droite le pavillon du 34 rue Saint Hilaire (qui avait 6 fenêtres)
Derrière la villa "Accart" .
A gauche le grand immeuble de 3 étages est celui existant au 2 de la rue Marc Bachet
Pour circuler les habitants ont disposé des planches, mais ceux qui pouvaient utilisaient les charettes...

16) Rue Saint Hilaire inondée.
Rue Saint Hilaire inondée Colombes 32  rue Saint Hilaire 32  rue Saint Hilaire vue de la gare Colombes 32  rue Saint Hilaire 56 rue Saint Hilaire Colombes 56 rue Saint Hilaire

32 rue Saint Hilaire.
Durant l'inondation de Janvier février 1910 un charretier rend service a la population remonte la rue saint Hilaire vers le centre.
à droite la maison du 32, derrière celle du 34 et ensuite la villa "Accart" au 36. Comparez avec la vue actuelle:

Autre vue du 32 rue Saint Hilaire.
Autre image de l'inondation de 1910 d'un pavillon qui est celui du 32 rue Saint Hilaire.
Photo prise de la voie ferrée, on voit la seine qui vient de s'installer dans le jardin.
Derrière on aperçoit la rue Boursier.
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56 rue Saint Hilaire.
Vue du bout de la rue Saint Hilaire.
A gauche le pavillon du 56 rue saint Hilaire existant encore, mais qui a perdu ses petites décorations en faïence.
Derrière celui du 54 à suivi les même modernisations.
A droite le pavillon carré du 51
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17) Villa "Accart", 36 Rue Saint Hilaire.
Villa Accart Colombes 36 rue Saint Hilaire

Villa "Accart".
Autre pavillon sous les eaux celui du 36 rue Saint Hilaire vue de la voie de chemin de fer
Ce pavillon que l'on nommait "accart" ou "arcart" existe toujours mais a maintenant un étage supplémentaire
On reconnait quand même sa marquise qui est toujours là
Au fond on aperçoit les maisons du 33 et 35 rue saint hilaire
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18) Rues saint Denis et Saint Hilaire.
Rues saint-Denis et Saint Hilaire. Colombes rues saint Denis et Saint Hilaire actuelles.

Rues Saint-Denis et Saint Hilaire.
Magnifique vue des 2 immeubles construits en 1895 par l'architecte Juste Lisch (qui a fait aussi le gare St Lazare.
A gauche on aperçoit un des pavillons destinés aux cheminots.
A droite au fond la voie ferrée est encore à terre.
A noter la même banque en est propriétaire.
Elle a d'ailleurs pris la place des 4 boutiques qui existait à l'époque... Comparez avec la vue de:

19) Rue Saint Lazare.
Rue Saint Lazare Colombes Rue Saint Lazare actuelle Colombes Rue Saint Lazare Colombes Rue Saint Lazare Le Pennetier photographe

Rue Saint Lazare.
La rue Saint-Lazare doit son nom, non pas au saint, mais à la gare de Paris.
Car en 1893 les chemins de fer de l'ouest feras bâtir par l'architecte Juste LISCH le pâté compris entre la voie de chemin de fer et la rue saint Hilaire.
A gauche et à droite les deux immeubles LISCH, et au fond derrière les arbres les pavillons.
A droite l'imprimeur BALABAUD qui a été aussi éditeur de cartes postales.
Autres vues:
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Le Pennetier Photographie et Jardin.
C'est, dans une maison quadruple de Lisch, au 24 rue St Lazare (coté est) que demeurais Léon Le Pennetier
" — Travaux photo en tous genres.
— Souvenirs mortuaires avec portraits.
— remise 10 % aux Cousins.
— Plaques, Papiers, Produits.
— Fournitures Générales, Chambre noire."
Il fut aussi délégué du Touring club de France en 1922.
Bien connu entre 1901 et 1922 des amateurs de cartes postales car il en a produit beaucoup de Riva-Bella, et de la Normandie.

20) La Cité LISCH.
La Cité LISCH Colombes la cité LISCH actuelle. Colombes la cité LISCH  1936 Colombes la cité LISCH  2010 Les maisons de la cité LISCH Colombes maison 3 Rue Saint Lazare actuelle Colombes plan du 3 rue Saint Lazare Colombes maison du 4 rue Saint Hilaire Colombes plan du 4 rue Saint Hilaire Colombes Rue 4 Saint Lazare Colombes plan du 4 Rue Saint Lazare Colombes 17-19 Rue Saint Lazare Colombes plan du 17-19 Rue Saint Lazare Colombes 14-16 Rue Saint Hilairee Colombes plan du 14-16 Rue Saint Hilaire Colombes 10-12 Rue Saint Hilaire Colombes plan du 10-12 Rue Saint Hilaire Colombes plan du 10-12 Rue Saint Hilaire Colombes 6-8 Rue Saint Hilaire Colombes plan du 6-8 Rue Saint Hilaire Colombes plan du 6-8 Rue Saint Hilaire Colombes 26-28 Rue Saint Lazare Colombes 26-28 Rue Saint Lazare Colombes plan du 26-28 Rue Saint Lazare  2 rue saint Denis LISCH 2 rue saint Denis Lisch  2 rue saint Denis LISCH Jean JUST Gustave LISCH  gare  Saint Lazare  LISCH Hotel Terminus Saint Lazare LISCH Gare du Havre LISCH Gare Javel  LISCH Grand Séminaire Dijon LISCH chateau livet-sur_authou LISCH Monument Jeanne d'arc Bon-secours LISCH Gare du champ de mars  LISCH Gare  des carbonnets LISCH Gare du bois de Boulogne LISCH

Création de la Cité LISCH.
La compagnie des chemins de fer de l'ouest, après avoir créé la ligne Paris St-Lazare St Germain en 1837 et Asnières à Argenteuil de 1851 à 57,
voulue, sur des terrains quelle possédait à Colombes, entre la rue Saint Hilaire et la voie de chemin de fer, faire une citée pour être louée à ses employés,
L'architecte favori de la compagnie:
Jean JUST Gustave LISCH (et non pas à son fils aussi architecte Georges Juste Antoine LISCH), créa, suivant les concepts débutants à l'époque d'habitation bon marché: 10 maisons, ainsi que les 2 immeubles de la rue saint Denis, le tout desservit par la nouvelle rue Saint-Lazare.
Sitôt construite,vers 1889-90, (ICI), la cité fut prise d'assaut par toutes sortes d'amateurs de villégiature.(comme Taillade et Le Pennetier.)
évolutions:

Les maisons. Les maisons individuelles: -1- -2- Les maisons doubles: -3- -4- -5- La maison triple: -6- Les maisons quadruples: -7- -8-

Les deux immeubles LISCH.
Sur le même programme Lisch eu à faire deux immeubles à louer, plus rentables.
Tout deux de 5 étages + étage de bonnes et un rez de chaussé réservé aux nombreux magasins:
Charcutier, coiffeur, papetier,puis épicerie.
Image colorisé vers 1908 qui masque les décors en briques bicolores...

Qui était LISCH?
Jean JUST Gustave LISCH(1828-1910)
issue d'une famille aisée d'Alencon, fait les beaux-arts en 47,
On lui connaît de nombreuses constructions liés au chemin de fer:

et quelques autres edifices: