Qui décide de la construction du pont de Bezons?. C'est un homme intelligent, toujours pressé, qui en 20 ans !! de 1795 à 1815 à bouleversé le monde: Napoléon Bonaparte (1769-1821)
dont voici un très très petit rappel:
-en oct 95 Bonaparte rencontre Joséphine de BeauharnaisJoséphine de Beauharnais .
-le 2 mars 96 il est nommé général en chef.
-le 9 mars 1796 22h, il l'épouseépouse à Paris (en arrivant 2h en retard à la mairie)
-2 jours plus tard il part en campagne d'Italiecampagne d'Italie et en revient en déc 97.
-en 98-99 il repars en ÉgypteÉgypte et se fait nommé ensuite 1er consul de France.
-en déc 99 Joséphine achète alors le château de Malmaisonchâteau de Malmaison.
- Napoléon se croit stérile alors que c'est Joséphine.
- le 2 déc 1804 Napoléon se fait sacrer empereur et couronne Joséphine impératriceimpératrice.
- Il découvre qu'il n'est pas stérile avec la naissance de deux fils adultère dont en 1806 LéonLéon.
-après cela il divorceront en déc 1809.

-en 1804 Le Maréchal Lannes (futur Duc de Montebello) achète le château de maisons-lafitte ou Napoléon se rend quelquefois, en passant les deux bacs Bezons et Maisons, ceci avant et après la mort de Lannes en 1809.
- en 1808 il décrète de faire construire le pont de Bezons et de même la voie impériale 192 (Bd du havre) qui mène à Pontoise puis vers le Havre.
En même temps il ordonne la construction et l’amélioration des routes impérialesroutes impériales
- en 1810 il décide aussi la construction du pont de Maisons qui sera livré en 1817.
- en 1811 il "semblerait" qu'il tombe à l'eau en passant le bac de Maisonsbac de Maisons. (info 1) (2)
- en 1811 le 1er pont de Bezonspont de Bezons en bois est finit.

- en 1813 Napoléon est battu a Leipzig et sera exilé à l’île d'Elbel'ile d'Elbe.
-Joséphine mourut d'une pneumonie en mai 1814.
- Napoléon reviendra pour les cents jours en fev 1815, reprend le titre d'empereur et poursuit les anglais et les prussiens jusqu’à WaterlooWaterloo, où il est vaincu le 18 juin 1815 et s'échappe.
Ô Waterloo ! je pleure et je m'arrête, hélas!
- le 25 juin 1815 Napoléon est de retour à la Malmaison.
- le 28 juin 1815 le général Becker est chargé de détruire le nouveau pont de Bezons et le pont de Chatou, (info) pour empêcher les prussiens d’arrêter Napoléon qui pendant ce temps fuit pour se rendre aux Anglais.
-il décéda à St Hélène le 5 mai 1821...

1811 Le Premier pont de Bezons . --Conception.
Napoléon fit chargé de construire le pont de Besons (Bezons) en 1808 par Mr Vauvillers ing en chef de 2iem classe (info) après étude à la fois du pont et de la route impériale entre Courbevoie et Bezons, la construction se fit rapidement de 1810 à 1811.
Le pont était constitué de 7 arches de 20m en bois, d'une voie large de 7m, situé à 12m au dessus du fond de la Seine.
Le pont est supporté par 6 piles de ponts construits sur des pieux, ainsi que deux culées, de chaque coté pour le relié à la route.
Voici la vue reconstituée du pont
Noter que les deux culées n'avait pas de chemin de halage, elles étaient directement sur la Seine.
--les problèmes dès 1811.
Malheureusement le travail fut trop rapide:
Les pieux n'était pas assez enfoncés, bien que Vauvilliers avait choisi pour les enfoncer des sonnettes à déclic maniés par 4 hommes (meilleur qualité/prix). (info)
les maçonneries des culées sans doute non solidifiées avant leurs remplissages, Les murs se lézardèrent et se déplacèrent vers l'eau,
les travées se soulevèrent comme on le voit sur le plan avec le trait du haut, ceci dès l'inauguration de 1811 !! (info) (2 p88) --la reconstruction.
Comme on le voit sur ce plan on fut obligé de faire des maçonneries supplémentaires servant aussi de chemin de halage (réduisant le passage).
Ensuite on échafauda en s'appuyant sur ces maçonneries pour supporter les travées et un passage pour traverser le pont, le temps de refaire les culées. (info) --Le pont réparé.
On rajoutât aussi des moises et des contre-fiches pour solidifié les travées... --1815 détruit, 1816 réparé. --Napoléon ayant abdiqué le 22 juin 1815, Fouché prend la tête du "gouvernement provisoire Napoléon II".
Napoléon est à la Malmaison le 25 juin, hésitant entre fuir vers les état-unis ou bien refaire une levée d'armée.
Fouché craignant que Napoléon se fasse prendre par les prussiens, donne l'ordre le 28 juin au général Becker, de faire brûler le pont de Bezons et le pont de Chatou, (info) permettant à Napoléon de fuir vers Rochefort le 29 avec Becker.
Arrivé à Rochefort, le 3 juillet, il fut bloqué par le vent et les anglais et aussi par Fouché qui ne voulais plus de lui en France.
Le temps passa, Louis XVIII fut de retour et, après de nombreux palabres, Napoléon finit par se rendre sous "la protection" des anglais le 15 juillet 1815 et ensuite fut exilé à Saint Hélène...

--En 1816 "Plusieurs offres de reconstruire les quatre arches du pont de Besons moyennant un péage". (info)

--Le péage fut fixé en 1821 à 5c pour un piéton à 50c pour une voiture à 2 chevaux. (info)

1868-69 nouveau tablier . Il fut voté le 23 juin 1868 à une heure,
la reconstruction du tablier en acier pour 275,142.08 frs.
En même temps on refit le pavage des 107m du pont.
Un pont provisoire fut créé pendant les travaux.
Le pont, tout neuf, fut ouvert le 20 octobre 1869 ...
Pour 1 an seulement... (info 1) (2) (3)

1870-71 la guerre. --Le pont et la guerre . --1870-10-20 les prussiens étaient en force sur le pont de Bezons.
Le génie voulaient le détruire, mais ne pouvait rien face aux batteries d'Orgement.
Une batterie élevée sur le talus du chemin de fer de Suresnes et munie de pièces de marine à longue portée permis de mettre le feu au pont. (info)

--1870-10-22 Les Prussiens ont passé la Seine sur un pont de bateaux, à la hauteur de 1'ancien pont de Bezons.
Des francs-tireurs cantonnés non loin de là s'aperçurent de ce mouvement, firent quelque bruit, et le passage des ennemis s'arrêta.

--1870-11-22 une seule arche coté colombes étant détruite, une équipe de marins fut chargée de porté une torpille sur l'autre pile du pont.
Cette nuit-là, il gelait à pierre fendre. L'opération dura quatre heures.
Quatre heures, nos tirailleurs restèrent collés à la neige durcie!
Ils s'étaient glissés à leur poste en rampant; ils se retirèrent en rampant.
Rien n'avait pu faire soupçonner leur présence aux assiégeants. (info) --1871 reconstruction . Eh! oui en 1871 on à reconstruit le pont et même les piles!!
Car les pieux qui entourent les piles et les fixent sont en mauvais état.
On procéda à leur mise à nu à l'aide d'une cloche de plongeur !!, et on coula dessus du béton.
Ensuite on fabriqua des caissons mobiles et réutilisables qui permirent de finir de coulé le béton. (info 1) (2)
Voici le plan du pontplan du pont après réparation tel qu'il restera jusqu'en juin 1940.

1939-40 rebelote. Juin 1940:
C'est l'exode, les allemands sont aux portes de Paris.
Les Parisiens tentent d'aller au sud, comme le gouvernement qui a quitté Paris le 11 juin.
--le 13 juin 1940,
le génie fait sauté le pont de Bezons (et le pont des eaux), pour tenter de retarder la descente Allemande. (info)
En plus de l’explosion, une conduite de gaz, qui avait déjà sauté en 1928 s’enflamme: il ne restera rien du pont.
Les allemands rentrent dans Paris le 14 juin 1940.

--le 30 juillet 1940 les Allemands rouvrent le pont provisoirement:
Vue prise de ColombesVue prise de Colombes
Vue de la chausséeVue de la chaussée (info 1) (2)
La pile et les deux arches ayant étés coulés sous le pont il fallut retirer les morceaux dont un de 390 tonnes390 tonnes.
L'acier étant rare les deux arches du pont furent réparés en béton armé.
Ce fut finit en janvier 1943...(info)

1944 10 de der . Vue du pont de Bezons en 1944 depuis les berges de Nanterre.
--6 juin 1944: les alliés débarquent.
-- à partir du 20 août des francs-tireurs harcèlent et bloquent les allemands à la mairie, au boulevard du havre, sur les ponts.
-- le 25 août les allemands fuient Paris et Colombes, René Lege les attaquent au pont des eaux et meurt.
--à 13h40 les allemands ont fait sauté le pont de Bezons (ainsi que le pont des eaux). (info)
--Le gardien de la Paix André Sarre attaque aussi quelques fuyards et trouve aussi la mort dans l'avenue qui porte son nom...

Le nouveau pont de Bezons. --Les étapes de la construction. Voici une vue du pont détruit vers 1946.
Notez: à droite 2 arches dont les travées (une coupée) sont en béton dus aux réparations de 1940.

Dans un premier temps,on répara l'arche métallique et les arches en béton.
Le pont détruit n'était plus assez haut et large pour la navigation.
On décida d'en faire un neuf...
Voici les étapes:
Pour cela on fit un pont provisoirepont provisoire.
puis destruction en 19491949 vue de Colombes.
19441944 19491949 19521952 19531953
Le pont en construction par Georges Lattès en 19531953 --Le pont fini . Voici le pont fini vers 1960.
Conçu, vers 1947, par Albert Caquot un spécialiste du béton.
Ce pont à trois travées de 4 poutres-caissons de 55m-95m-55m qui reposent sur 2 piles par des rouleaux inclinés.(info)
autre vue de 19601960 --Le pont en 2000 . Vue du du pont de Bezons en 2000,
le matin vers 9h, 3 files de voitures du 95 allant vers la défense ou Paris.
La solution de la région pour lutter contre le trafic routier était en route, miracle...il suffisait de prolongé le T2 vers Bezons.
En même temps, pourquoi pas rasé le boulevard du havre de toute les vieilles habitations, et usines. --Le pont et le T2 . Vue de haut du résultat en 2012
(ça jette !!).
La prolongation du tramway T2 vers Bezons obligea d'agrandir la largeur du pont.
La solution a été de mettre les trottoirs piétons à l'extérieur, ce qui permet de mettre les 2 voies T2 au milieu ...
Les travaux ont commencé en 2008 avec la création des deux passerelles.
Elles sont constituées de 3 arches en acier de 55m, 95m, 55m qui reposent sur les 2 piles du pont.
Sur ces arches sont fixées les deux passerelles pour vélos et piétons de 3.46m de large.(info)
arrivé des arches arrivé des arches pose des archespose des arches pose de la passerellepose de la passerelle la passerelle en marche la passerelle en marche
Résultat de la réduction du trafic:
20082008 20182018 !!!
Et encore le T1 n'est pas là...

Plan du quartier.
Sur cette vue de 1921 on peut situer les principaux sites de l'époque dont je parlerait plus bas.
Ne cherchez pas un bâtiment encore existant ... il n'y en à pas.
La seule trace du passé est le rond-point des acacia dont la trace du cercle à été formé dans les immeubles situé autour de la station T2 "parc Lagravère".
À noter vers le milieu la photo d'un arbre qui était énorme sûrement un chêne dont on voit aussi l'ombre. 18991921 Plan de 1899.
À noter que la limite de Nanterre allait jusqu’à la rue Colbert.
Aussi que les berges de Seine ont été agrandi à Nanterre.
Le chemin de Bezons (actuel Salvador Allende) allait jusqu’à l'ancien bac en face la rue Colbert.

Arrivé du tramway.
Après 25 ans de tiraillement, entre gestionnaires de transport, de maires, et autres, le tramway de la ligne 62 arriva à Bezons le 10 septembre 1900.
Déjà bien desservi avec un départ toutes les demi-heures, malgré tout certains se plaignirent que les places étaient trop serrées entre les accoudoirs, et les cyclistes du pont le surnommèrent le tramway de la mort car le pont n'était pas large.
Le pont de Bezons attira une foule de promeneurs qui purent être accueilli dans de nombreux établissement dont: Hôtel de la marineHôtel de la marine vue du pontvue du pont autre vue depuis Bezonsautre vue depuis Bezons Auberge du chat rougeAuberge du chat rouge Hôtel de la marine.
Situé juste à l'entrée du pont on voit les 2 voies du tramway.
Il était situé à l'emplacement actuel du restaurant courtepaile... Auberge du chat rouge.
Situé à 100m avant le pont actuel. Vue depuis Bezons.
L'hôtel de la marine est au fond à droite
Au premier plan le tramway 62. À noter le faible espace entre les voies. hôtel de la marine vue du pont.
L'hôtel bar vins liqueurs de la marine. à droite.
en face le boulevard du havre, maintenant Charles de Gaule, avec le tramway à l'arrêt pont de Bezons..
Ces bâtiments sont déjà visibles sur les cartes de 1862.

Le bateau Lavoir.
Dès les années 1850 chaque ville avait son bateau-lavoir Paris, Argenteuil, carrières, Meudon etc.
Bezons avait le sien situé près de la rive coté Bezons.
Les lavandières venaient tout les jours laver le linge et ensuite l'étendre sur les cordes situées sur la berge.
sur un petit ponton situé à son amont se trouvait les bains douches.
autre vueautre vue Par De VlaminkPar De Vlamink un peu d'histoiresun peu d'histoires le bateau-lavoir.
Sur la vue 1921 on voit un gros arbre, si vous regarder cette vue on le voit qui dépasse du pont au loin.. le bateau-lavoir.
Peinture du pont de Bezons avec le bateau-lavoir par De Vlamink en 1906.
Gustave Bienvetu à peint le même en 1909 (photo à trouver!!). 1899-1936.
--1899 le bateau-lavoir existe déjà. Les laveuses y retrouvent un cadavre pestilentiel.
--1925 un autre cadavre décapité...
--1929 un incendie due à la chaufferie détruit le lavoir de mr Liversain.
--1936 fin du lavoir, en le détruisant on y trouve un vieux cadavre.

Le Haras.
Coté Nanterre le long de la seine Mr Guillaume,
déjà propriétaire d'un haras à Bures s'installe sur 10ha de terrain des hautes-pâtures.
Il est inauguré le 11 oct 1891, et sera repris en 99 par Mr Filou.
Il a pour but de s'occuper des chevaux usés ou blessés...
On retrouve aujourd'hui la rue du haras et la rue des hautes pâtures.
voici quelques vues du site, suivi de vues des activités
11 22 33 44 55 ponton du harasponton du haras ponton 2ponton 2 soins 1soins 1 soins 2soins 2 soins 3soins 3 Le transportLe transport Vue de la seine.
Vue du pavillon du propriétaire. Chemin du haras.
le pavillon du haras est à droite. 1910 chemin du haras.
Sous la neige, le pavillon à les pied dans l'eau. Le pavillon vue intérieure.
Beau pavillon de meulière. Les boxes.
Vue des 8 bâtiments ou se range 150 boxes ou viennent se reposer ou soigner, tout les chevaux de courses d'Auteuil ou Maisons-Laffite Ponton du haras.
Juste en bas du haras se trouve ce ponton que l'on voit sur la vue aérienne de 1921. Même vue.
Les femmes profitent de ce ponton pour faire leur lessive... Le cautère.
Pour soigner l'échauffement des tendons une méthode est de brûler avec des pointes chauffées le derme pour déplacer l’inflammation.
Le maréchal-férrant prépare ses pointes... Le banc de Daveau.
pour soigner le cheval sans risque on l'attache à un banc, une fois attaché le banc pivote pour se mettre horizontal. On soigne le cheval.
Un des 10 vétérinaires du haras peut ainsi opérer sans risque pour lui et le cheval.
On pouvait aussi sur cette table transformer un étalon trop fougueux et dangereux en hongre,
c'est à dire en le castrant... Le van de transport.
Voici le véhicule servant à transporter les chevaux souffrants.

L'auberge du cheval blanc.
situé au carrefour de la route de Bezons (actuel Salvador Alende) et du boulevard du havre(Charles de Gaule).
Sur la photo on est sur la route de Bezons.
Noter l'état des routes vers 1910. Cette auberge devait avoir un beau parc derrière pour déjeuner l'été.
Ces bâtiments sont déjà visibles sur les cartes de 1862. Autre vue en 1948Autre vue en 1948 Peinture de 1937Peinture de 1937 Auberge Cheval blanc.
On est sur la route de Sartrouville et au fond on voit les deux bâtiments principaux de l'auberge du cheval blanc .
Auberge Cheval blanc.
Peinture de Jean Eve en 1937.
On voit l'auberge vue des terrains le long de l'actuel Salvador Alende.
On reconnaît l'ensemble de trois bâtiments avec devant l'appentis a toit penché.

La porcherie.
Situé au bord de la seine (pratique pour évacuer les lisiers).
Ces bâtiments sont déjà visibles sur les cartes de 1890.
Innondation 1910Innondation 1910 22 33 44 l'affaire des porcheriesl'affaire des porcheries janvier 1910
le 29 janvier 1910 l'eau submerge les digues de Gennevilliers et Colombes.
On ne voit même plus la digue,
seules les péniches indiquent où se trouvaient les berges.
Le 23 déjà "il fallut évacué plus de 600 cochons, menant le plus grand tapage et poussant des cris d'effroi, qui se sont enfuis dans toutes les directions, quelques-uns à la nage.
Une cinquantaine n'a pu être retrouvée." Février 1910.
L'eau descend enfin.
Février 1910.
mais l'eau se trouve coincé derrière la digue.
Au premier plan des serres de cultures qui ont étés aussi totalement inondées. Le génie au travail.
les hommes du génie sont obligé de percer la digue pour permettre à l"eau de s'évacuer.
en 1923 et 1924 l'eau inonderas encore la porcherie... En 1922 Mr Itasse créa la société porcherie française à Paris, créa plusieurs porcherie, racheta celle de Colombes.
Il vendis des actions à grand renfort de pub: "Le cochon miraculeux constitue une obligation vivante".
À Colombes la production était un exemple de productivité et de propreté...
Mais ça ne suffisait pas, les comparses se mirent à vendre jusqu'à 11 fois les cochons, comme des rentes à long termes.
Évidemment l'affaire éclata en septembre 1926.
La porcherie fit faillite.
--En novembre 1926, on vendit quelques animaux ayant appartenu à la Porcherie Française "L'affiche annonce que l'on y vendra une vache bretonne, un âne algérien, une chèvre noire et trois chiens. Il y a même un nota bene qui ajoute:(... Et peut-être des porcs)".
--En 1927 la porcherie étant abandonnée des malfrats y volèrent des métaux.
--En 1932 le bâtiment de 30x10m prit feu et tout fut détruit.

Quartier marine évolution.
Pourquoi quartier Marine:
Tout simplement parce-que la Marine Nationale s'y installa de 1952 à 1996 dans les immenses usines des avions "AMIOT", et donc à marqué l'histoire de Colombes.

Dans les vues suivantes , je vous présenterais l'évolution de ce quartier.
Ce quartier correspond au lieu dit les côtes d'Auty (ou Hauty, Anty, Haute-île) dont il reste la rue des côtes d'Auty.

Les sablières. La transformation de Paris de 1850 à 1870 par Haussmann entraînât une forte demande de matériaux de construction: sable, granulés, moellons, pierre de taille, chaux ...
les villes de la presqu’île de Gennevilliers, Courbevoie, Nanterre et Colombes ayant de bonnes couches géologiques (info) purent fournir aisément tout ces matériaux avec un transport facile par la Seine.
Beaucoup de propriétaires se mirent donc à l’exploitation de sablières ou de carrières qui étaient plus rentables que l'agriculture ou les vignobles tel qu'existait en 18521852.
Plan de 1852
Que des champs et des vignobles !!
Seules quelques maisons autour du rond-point des acacias et de la voie royale.
À noter que la prison de Nanterre qui sera ouverte en 1887.

Voici la carrière des Côtes d'AutyCôtes d'Auty(info)
À noter la sablières des grèves qui deviendra aujourd'hui l'ensemble des grèves.

évolution 1900-2020.
--Voici un petit raccourci de l'évolution du quartier marine

1899 1899 1921 1921 1934 1934 1955 1955 1970 1970 2019 2019 plan de 1899.
--En 1887, le département de la Seine construit un établissement destiné à divers usages : dépôt de mendicité, maison de répression, hospice de vieillards, accueil d'indigents. Cette "maison départementale" est devenue le CASH (Centre d'accueil et de soins hospitaliers).
--création de la rue Pierre expert avec 6 maisons qui disparaîtront en 2008.
-- Les sablières commencent à disparaître et deviennent des terrains vagues que les travailleurs traversent pour aller au boulot et les bandes de malfrats sans servent comme repaire. vue de 1921.
-- Félix Amiot a bâti en 1917 sa petite usine dans des terrains libres au 179 bd du havre.
-- La société Hachette s'installa dans un premier bâtiment au 490 rue de Nanterre vers 1919 ??.
-- création de la rue de Champy vers 1910 ?? avec une quarantaine de pavillons dont les derniers disparaissent en 2020. vue de 1934.
-- Les usines SECM de Félix Amiot s'agrandissent encore sur les anciennes carrières.
-- La papeterie Hachette ayant brûlée en 1921 s'est agrandie.
-- À noter que les arbres qui bordaient le Bd du havre ont disparus sous les stationnement des voitures.
-- seuls deux zones sont libres les deux anciennes carrières des côtes d'hauty et des grèves. vue de 1955.
-- Secm-amiot ferme en 1949 et en 1952 la marine nationale reprend le site.
-- sur l'ancienne carrière des côtes d'hauty subsiste ce que l'on appela "le parc aux aciers", entrepôt de matière premiere de la SECM.
-- sur la carrière des grèves commence la construction de la cité des grèves. vue de 1970.
-- en 1967 fut construit 3 bâtiments "Pailleron" des côtes d'auty pour "nettoyer" les bidonvilles qui existaient.
-- en 72 le troisième bâtiment fut démonté, le premier pris feu en 1983....
ses restes resteront visible jusqu'en 1985. vue de 2019.
-- Àpres l'incendie de 1983 le terrain fut entre autres consacré à l’accueil des gens du voyage (seul terrain des hauts de seine).
-- Le Bd du havre devenu Charles de Gaule en 1944 fait maintenant place au tramway T2 depuis 2012.
-- Dans la partie de l"ancienne usine ( coté Nanterre) apparaît une gare de triage et de maintenance des tramways.
-- Près de l'A86 une chaufferie Biomasse est installé pour alimenté une partie des bâtiments de la ZAC Marine.
-- les pavillons bordant la rue de Champy vivent leur dernière année.

L'épopée Félix Amiot.
J'essaierais juste ici de compléter la page de multicollection.fr .
Vous trouverez une saga sur AMIOT-SECM sur les 14 extraits des revues
Aviation: magazine de l'espace (ici)

Né le 17 octobre 1894 à Cherbourg d'une famille d'épicier,
son père divorce en 1904 (info) et serait mort en 1905. (info)

1908-1918 les débuts. --1908 issy-les-moulineaux.
en 1908 avec sa mère, Julie Louise Augustine Dubost en difficulté financière, ils déménagent à issy-les-moulineaux. (info).
Il se retrouve à 14 ans au milieu de tout les plus grands aviateurs, motoristes qui essayent de faire décoller leurs avions:
Il travaille alors pour subvenir à sa famille (sûrement comme mécanicien?).
Il rencontre beaucoup de monde dont les familles Rochereau et GuilguéRochereau et Guilgué.
(Sara Guilgué est une cousine de Félix) (info).
Amédée-Auguste Rochereau, publiciste depuis 1905, demeure 21 rue milton paris 9, a fondé en 1867 la fabrique de boutons reprise en 1904 par son neveu Emmanuel Guilgué.
Félix fréquenteras la fille Rochereau: Suzane (née à New-York en 1892). --1912 son premier avion.
-- En 1912, à 18 ans, il construit son premier avion, un monoplan à deux places, qui porte son nom: "Amiot 01"..
Il sera endommagé lors d' un vol en 1913. (info).
Notez que déjà Félix se base sur une structure de tubes assemblés, qui sera une des bases de ses brevets et de ses conceptions. --1913 son premier brevet.
Félix n'est pas majeur (il faut 21 ans), il ne peut pas être déclarant de brevet, c'est donc avec Amédée-auguste Rochereau qu'il publie ses deux premiers brevets en 1913 et 1914.
Déposé le 29 Septembre 1913 (info)
S'inspirant de quelques constructeurs de moteur comme Panhard, il nous propose ce brevet de moteur sans soupape ont la distribution est faite par un piston annexe aiguillant les gaz des deux conduit injection et échappement.
Cette version est lourde le piston distributeur assez court à tendance à brouter et à chauffer. --1914 2iem brevet.
Déposé le 20 juillet 1914, (info)
Nouvelle version amélioré par un piston distributeur plus long permis par des lumières d'injection longues et réparties circulairement, répartissant les forces, et aussi des ailettes internes refroidies par les gaz d'injection.
Il ne semble pas avoir été exploité...

Il demeure alors 21 allée des maraîchers Issy-les-moulineaux (adresse des brevets).

En 1913 ou 14, je pense, il fonde une petite entreprise "Guilgué-Amiot" de sous-traitance d'avions, avec l'aide, car il est mineur, de Emmanuel Guilgué, le neveu de Rochereau (info). --Le front 1914-1915.
en Sept 1914, Félix s'est engagé.
Sur le front, il rencontras Pierre Wertheimer, de la riche famille des parfums Bourgeois ( puis Chanel) (info)..

Le 10 juil 1915, il épouseras Suzanne la fille de Rochereau (info).

en Oct 1915, l'armée a besoin de faire produire des avions, Amiot à son petit atelier Guilgué-Amiot il est donc rappelé à l'arrière pour travaillé pour Morane-Saulnier.
--1916 3iem Brevet.
Le 21 mars 1916, il dépose son 3iem brevet sur l'assemblage des pièces creuses (info).
Ce brevet est directement applicable à la la fabrication rapide des fuselages d'avions.

1916 Création de la S.E.C.M.
Début 1916, il rencontre les frères Jules et René FribourgJules et René Fribourg, riches hommes d'affaires dans le négoce des grains, qui sont cousins des frères Wertheimer (info).
Louis Loucheur, le patron des projets industriels du ministère de la guerre est prêt à lui commander des appareils, mais il n'est pas disposé à financer son usine.
C'est là que les Fribourg entrent en piste, le 25 juillet 1916, les Fribourg participent pour 200 000 francs à la création(32 av Tariel) de la S.E.C.M (Société d'Emboutissage et de Constructions Mécaniques) basée Avenue des Ternes à Paris. (info), (2). (3).
Félix habitait alors au 32 av du parc,
actuel 32 av Tariel(32 av Tariel) à Issy. (2).
La SECM fabrique et répare les Morane-Saulnier, Breguet ou Sopwith, mais le site est petit, ils achètent le terrain de Colombes en 1918 et y construisent, en 1919,la nouvelle usine de ColombesColombes, (info)

1918-28 les succès. -1918 fin de la guerre.
en 1918 Amiot SECM produisait des avions dont sous licence des Sopwith 1 1/2 Dès l'armistice du 11 novembre 1918, l'armée doit économiser, les commandes d'avions sont annulés, les constructeurs doivent se convertir ou s'adapter (info) (info).
La SECM subit se contrecoup, en 1919 il font revenir les ateliers de l'avenue des ternes (en location) à Colombes.
Les réparations d'avions ne suffisent plus, il faut trouver d'autres débouchés... -1919 les Motos !!!.
Félix Amiot fort de ses compétences en assemblage trouve un petit filon:
la fabrication de motos!
Dès 1919, Félix Amiot conçoit une moto dont il est dit qu'elle sera fabriqué en grande série, avec des matériaux de premier choix etc... (info) (2)
En 1920 il en pose un brevetbrevet (info)
brevet qui inspirera Honda en 1986 (info)

Il est possible qu'il se soit associer avec George Cochot (info)
mais c'est bien le sigle SECM qui figure sur ses motos.
Il fera aussi un side carside car.
Ces motocyclettes seront vendus jusqu'en 1926. -1920-26 les études.
Parallèlement à la réparation de moteurs d'avions (plus de 500)
et à la fabrication de motos,
Félix fait travailler ses services d'études et sort trois prototypes d'avions, qui servent surtout de démonstration du savoir faire en assemblage industriel.
SECM 20SECM 20 SECM 22SECM 22 SECM 23SECM 23
et des brevets sur ses méthodes:

Brevet us1623956Brevet us1623956 brevet us1677577brevet us1677577 SECM 20.
aussi nommé XX ou LUTÈCE, il sera construit en 1 exemplaire,
exposé au salon du Bourget de 1921.
(info) (2) (3)
SECM 22.
Le SECM 22 ou XXII sera exposé aussi au salon du Bourget de 1922 en "squelette" pour démontré le savoir faire en assemblage et la maîtrise de l'emploi du Duralumin. (info) (2)

SECM 23.
Le SECM 23 TOURER, lui est un 3 places aussi exposé en 1922 et aurait été fabriqué en 1 seul exemplaire. (info) (2)

-1927 rachat de Latham.
L'usine d'hydravions Latham de Caudebec-en-caux fut fondé par Jean Latham (cousin de l'aviateur) en 1916 avec les fonds de son père Charles.
Charles voit ses fonds disparaître en 1921-23 (info) (2), ce qui entraîne en 1927 la liquidation de la société Latham.
Amiot SECM rachète alors les hydravions Latham qui venait de lancer le Lantham 47Lantham 47 avec lequel l'explorateur Roald Amundsen se tua en 1928
-1928 le succès de l'Amiot 123Bp3.
La concurrence est rude sur les avions, rien qu'en France on a 13 constructeurs.
En 1926, le Service technique de l'aéronautique donne un cahier des charges de bombardier.
Amiot fait plusieurs prototype le 120 le 121 et le 122s122s avec lequel Pelletier-Doisi fit le tour de la méditerranée en 1927.
--Finalement Amiot présente le 123Bp3123Bp3 50 livrés en 1930 et 30 après.
Le Brésil en commandera aussi 5.
-1928 La réussite de l'Amiot 143.
En 1928 le nouveau ministère de l'air demande un bombardier quadriplace de reconnaissance et combat, avec postes de tir sans angles morts.
Amiot est retenu et fournira en 1931 l'Amiot 140, commandé en 1933 en 40ex, transformés en AMIOT 143, ce sera au total 138 Amiot 143 livrés à l'armée. (info)
brevet de soutebrevet de soute (info) amiot 143 en volamiot 143 en vol
À noter en mai 1940 le sacrifice des Amiot 143 pour essayer de retarder les panzers allemands lors de l'attaque de Sedan. (info) (2)
Voici une vidéo Fermer la vidéo. intéressante sur l'Amiot 143 et la vie de Félix Amiot.

1929-38 Félix sous emprise de l'état --1929 La S.G.A Création.
En octobre 1929 les états-unis subissent le grand crash boursier.
En France l'aviation civile commence à être dépassée par la production en série des américains.
Le gouvernement, avec la société des moteurs LORAINE, se disent alors:
créons un pole de production qui regroupe les principaux avionneurs.
Hé hop Loraine lance 400 millions, prêtés par les banques, pour incorporer dans la nouvelle société -SGA
(Société Générale Aéronautique) les sociétés:
-CAMS et ses hydravions
-HANRIOT et ses avions écoles
-Nieuport et ses avions de chasse
-LATHAM hydravions contrôlé par Amiot
-LORAINE et ses moteurs
-Société Aérienne Bordelaise et ses gros porteurs
-S.E.C.M d'Amiot
Pour cela les actionnaires de ces entreprises reçoivent un échange d'actions avec un "bon bénéfice"
Ce sera fait le 11 février 1930.
C'est ainsi que les frères Wertheimer et Amiot vont faire une bonne affaire...
(info)
--1934 La S.G.A faillite.
Comme beaucoup de plans que la France fera plus tard (calcul, composants, acier etc etc),
Il y eu beaucoup d'argent remué, mais finalement très vite retourné dans les mêmes poches.
Durant Les premiers exercices de SGA il n'y eu peu de changement dans les techniques de constructions, donc peu de profit de ventes, donc peu de profits aux actionnaires...
L'assemblée des actionnaires, du 7 juin 1934, pour faire face à un déficit de 50 millions fut obligée de recéder les entreprises.
(info)
En 1935 Marcel Bloch (Dassault) rachète la Société Aérienne Bordelaise (info)
Les frères Wertheimer et Félix Amiot eux rachète la S.E.C.M à bas prix... (info)
--1937-38 Nationalisation partielle. Suite à la faillite de SGA, force fut de constaté que les moyens de production d'avions n'avaient pas évolué:
Que ce soit SECM, Cams ou les anciens SBA et même les Anglais,
tous avaient des structures avec assemblages soit tubulaires, soit avec des pièces ajustés manuellement.
Le gouvernement du front populaire de 1936 décide de nationalisé partiellement beaucoup d'usines.
Félix AMIOT garde la SECM de Colombes (qui resteras la seule usine privé),
mais perd l'usine de Caudebec.
Félix AMIOT lance alors en 1938
les Chantiers Aéronautiques de Normandie) à Cherbourg. (info) (2)
--1938 AMIOT 340-370. Malgré les difficultés dues à l'affaire SGA, à la nationalisation, AMIOT et son service technique réussi a concevoir un bombardier élégant, entièrement métallique.
En 38, même le bras droit de Göring dira que c'est le meilleur avion du monde, "s'il était disponible"! (info)
La France en a un besoin urgent, mais beaucoup de retards sont pris, du aux décisions, aux vérifications des moteurs, et aussi que SECM n'as pas été nationalisé. (info)
Malgré tout 880 commandes sont faites, malheureusement, seulement 42 bombardiers seront opérationnel en mai 1940 au lieu de 285. (2) (3)
Pour la fabrication du fuselage métallique, bien que plus moderne, les tôles sont encore assemblées et formées dans des outillages simples et non pas formées directement par pressage de série comme aux états-unis.
Voici l'assemblagel'assemblage des Amiot 351 à Colombes (4)

1939-45 la guerre. --1939-44 Félix sauve les meubles
Début 39, Pierre Wertheimer, voyant que la construction des Amiot 350 traîne, part aux États-unis pour essayer de les faire produire, mais l'opération échoue.
- 3 septembre 1939: déclaration de guerre.
- 10 Mai 1940 Hitler défonce nos lignes à Sedan, malgré le sacrifice de nos vieux Amiot 143. (info) (2)
-le 14 mai Les familles Wertheimer et leurs amis "non ayrien" se réfugient à Bordeaux.
-Avec l'accord des Wertheimer, Félix fait remplacer dans les documents le nom de Wertheimer, par le sien, des sociétés AMIOT, Bourjois et Chanel (dont les Wertheimer étaient propriétaire à 70%).
-le 3 juin 40, les ateliers du Bourget et l'usine de Colombes ont été bombardésbombardés:
19 morts.
-le 10 juin Félix fait évacuer les 3000 familles "Amiot" vers Bordeaux.
-le 14 juin les allemands rentre à Paris.
-en aout 40 les Wertheimer, après être passer par l’Espagne, le Brésil, arrive à New-york.
- Amiot se base alors à Vichy, près du gouvernement.
-En 1942, aiguisé par Coco Chanel (qui veut récupérer Chanel), la Gestapo septique le questionne, mais ne trouve rien.
-Pour sauver ses entreprises, il accepte (forcé) de faire construire 370 Junkers 52 pour 1,2 milliards qui seront produit à Colombes à partir de 1942.
(info) (2) (3)
--1940-44 Les JUNKERS 52.
Le Junker 52 allemand, lancé en 1931, fut construit à presque 5000 exemplaires!!!.
Il fut largement employé comme transport commercial par la Lufthansa, puis transformé comme bombardier pendant la guerre d’Espagne .
Il joueras un rôle décisif dans les parachutages de l'invasion en 1940.
-Après 1945, le Ju 52 sera utilisé par de nombreuses compagnies civiles européennes jusqu'en 2018!! (info).

Félix AMIOT, pour conserver son usine fut forcé de faire construireconstruire à Colombes, les JU 52 allemands.
Pour cela il fit revenir ses ouvriers à Colombes (sauf les bureaux d’études).
Félix et ses ouvriers feront tout pour retarder la construction (erreur de commandes, lenteur des ouvriers etc), seul 50% des avions prévus sortiront.
Tout l'argent reçu servira aux ouvriers dans des œuvres de charité, mutuelle et même la mise en valeur du stade Amiotstade Amiot
(ancien stade Barclays qui fut inauguré
le 11 mai 1923) (info)) (2)) (3)).
--1944-50 on liquide.
-En sept 1944 Félix, déjà mal vu par les communistes de 36, est arrêté deux semaines car accusé d'avoir collaboré pour les allemands, mais est dédouané par des courriers de Wertheimer et de quelques résistants.
- en nov 1944 la SECM est nationalisé, Félix en perd le contrôle, et est interdit de travailler dans l'aéronautique.
- Félix n'en pers pas le moral pour autant.
- en 1945 et Félix rencontre Wertheimer, et lui redonne le contrôle de Bourjois. Ils remonte l'ancienne usine de Cherbourg pour en faire la CMN (Constructions Mécaniques de Normandie), ou il démarrent une bonne affaire de wagons à Cherbourg, mais se séparent en total désaccord sur le remboursement des valeurs des usines SECM CAN etc.
-Cela traîneras jusqu'aux années 50.
-Félix toucheras alors près de 1.5 milliard pour les dommages de guerre et la nationalisations de SECM et de CAN.
-Félix finira par en céder 35% à Wertheimer.

1945-49 Les avions sans Félix. --1945-47 A.A.C.
Dès la libération, le ministre communiste de l'industrie aéronautique Marcel Tillon nationalise toutes les usines, et réquisitionne la SECM de Colombes qui devient:
les Ateliers Aéronautiques de Colombes.
On récupère les JU 52 qui n'étaient pas finis et on redémarre les chaînes de productions.
On a besoin d'avions de transport et de passager pour rouvrir les lignes aériennes d'Air France, les Ju 52 rebaptisé AAC-1 sont les seuls en France à le faire, malgré leur vielle conception.
En oct 1945 Air France aura 53 lignes commerciales avec 113 appareils.

- le 8 Septembre 1945 aura lieu à Colombes une exposition pour fêter la renaissance Française, avec un AAC-1 exposé sur le parvis de l’hôtel de ville. (info).

-L'usine, qui sera nationalisé en 1946, construisit 415 AAC-1 jusqu'en 1948.
-En 1947, elle est englobée dans la Société Navale des constructions Aéronautiques du Centre (S.N.A.C.), qui travaille alors au profit des ministères de l'Air et de la Marine.
-En 1949 La production est arrêtée, l'usine est fermée puis vendue à l'armée de l'Air qui n’occupera qu’une partie des locaux pour le stockage de divers matériels.
Ce sera la fin de l'aviation à Colombes.

1944-1974 Félix et la marine. --45-60 Cherbourg redémarre.
-En 1945 Félix revient à Cherbourg, sa ville natale, dans son usine en ruine, de 1938, des Chantiers aéronautiques de Normandie, qui est renommée CMN
Constructions Mécaniques de Normandie.
Avec Wertheimer, ils décrochent un énorme contrat de wagons pour la SNCF:
de 1945 à 1948 l'usine en construira 5420.

Dans le même temps, il se tourne vers la constructions de bateaux.
-en 1948, il sort le premier chalutier "Annie""Annie", ultra moderne,
avec un frigo de 20t dont il dépose un brevetbrevet.

-en 1950 un chasseur garde pêche marocain l' "Albatros""Albatros", suivi de 9 vedettes côtières.


--60-74 navires de marine.
-En 1959 petite crise, plus de commande, Félix dégote la fabrication de yacht de type maica, dont il en feras une quarantaine en série jusqu'en 1967 .
-Il réussiras, en même temps, à placer 9 navires: chalutiers, thonier, patrouilleurs, gardes-côtes.
-de 65 a 69 il réussira à faire quelques thoniers en plus des vedettes israélienne (voir plus bas).
- de 70 à 73 CMN pris commande de 48 vedettes dérivées "la combattante II" pour le monde .

-Après 80 ans, Félix Amiot s’éteint le 21 décembre 1974.
-Génie de la mécanique fait main, il déposât 61 brevet en France et 74 aux USA.
-Rusé, il passa à travers les déboires de 2 guerres et des arcanes des bureaucrates.
-Homme d'affaire sans pareil il su toujours s'entourer de bon appuis.
-bienveillant il pris toujours à cœur de s'occuper de ses ouvriers aussi bien dans l'aviation que dans la marine.

--1967 L'affaire des vedettes.
-L'affaire des vedettes Israéliennes:
-En 1965 la France lui donne un marché de 12 vedettes dites "patrouilleuses" pour Israël.

5 vedettes sortent après le 11 avril 1967 et sont livrées avant le 2 juin 1967 ou:
De Gaule prononce un embargo sur Israël.
2 autres, alors en essai, s'évaporent vers Israël.
les 5 dernières sont placés dans une darse civile hors des domaines militaires.
Israël lance une opération "arche de Noé" consistant à créer une fausse société Norvégienne qui achète ses vedettes, avec l'accord de la France.
Dans la nuit du 24 au 25 décembre 1967, les vedettes disparaissent vers Israël.
Il faudra 2 jours à la France pour comprendre ce camouflet mondial à la diplomatie Française.

L'ETMAR Colombes.
Voici un petit résumé du passage de la Marine à Colombes.
Petit résumé, car il n'existe pas beaucoup d'information sur ce site de l'armée (la grande muette). (info) (2)

De Amiot à la Marine. --après 1944 Félix Amiot ayant été prié d'aller faire des bateaux, l'usine nationalisé fut repris par AAC
Ateliers Aéronautiques de Colombes.
--En 1947, elle est englobée dans la Société Navale des constructions Aéronautiques du Centre (S.N.A.C.), qui travaille alors au profit des ministères de l'Air et de la Marine.
La SNCAC (hors Colombes) travaille sur un avion à réaction le NC.1080 qui s’écrasera en 1950.
La SNCAC colombes, elle, travaille sur la fabrication des empennages du plus gros quadriréacteur français le "SE 2.010""SE 2.010".
--en 1948 des licenciements et des grèves se produise à Colombes.
La SNCAC disparaît.
--En 1949,l'usine de Colombes, est fermée, puis vendue à l'armée de l'Air qui n’occupera qu’une partie des locaux pour le stockage de divers matériels.

1952-1995 La Marine. --Le tour du site.
Voici les quelques photos du site:
Vue 1Vue 1 Vue 2Vue 2 Vue 3Vue 3
Entrée Marine vue aérienne.
On voit bien les anciens bâtiments d'AMIOT.
À gauche, l’hôpital de Nanterre.
L'entrée était au 8 rue Pierre-Expert, maintenant c'est le site de maintenance et de remisage des tramways T2 et T1. Entrée de l'ETMAR.
Voici l'entrée du site, prise en 1994,
au 8 rue Pierre-Expert.
À droite l'entrée piéton gendarmerie maritime.
De part et d'autre du garage les deux panneaux directionnels. Panneaux directionnels.
Voici les deux panneaux directionnels situés de part et d'autre du garage.
Les bâtiments généraux sont à gauche situés en face de l’hôpital.
à droite tout les services maritimes:
SVM: vivres et Matériels qui inclus le SAO.
SAO: approvisionnement de l'ordinaire (cantines) .
CMC ou CIC: centre de gestion des moyens informatiques et réseaux.
CIPM: le centre technique informatique ou sont les machines.

Au milieu un pin's des années 90 de l'ETMAR Colombes. --l'Organigramme .
Voici l'organigramme du site vers 1994, et quelques traductions des sigles.
ETMAR: établissement de Colombes 100 personnes pour la gestion et le maintien du site.
CIPM: Centre Informatique du Personnel Maritime gère les 240 000 dossiers de marins.
CIC:centre informatique du commissariat 192 techniciens qui s’occupent des calculateurs.
SLCAN; Service Local des Constructions et Armes Navale.
SERTIM: SERvice Technique des Transmissions d'Infrastructure de la Marine. (info)).
--Le SVM .
Le Service des Vivres et Matériels
Il occupe 15000m2 du site.
Il est chargé de tous les besoins de vie courante du personnel et des unités de la région parisienne dans des domaines aussi variés que l'alimentation, l'habillement, l'ameublement, les matériels de toutes sortes...
-Il regroupe aussi:
-le CADIM (Centre d'approvisionnement et de distribution des imprimés) qui ventile 150T de documents par an (4800 colis).
-le TRANSIT pour les expéditions avec l'étranger 120T/an (2700 colis).
-le SAO pour l'approvisionnement des cantines. (info)).

--Le CIC informatique.
Avant 1980 Le traitement des payes et gestion des marins avant 1980 était fait à l'ancienne (papiers, fiches etc).
- en 1980 le service CIC (centre informatique du commissariat) arrive à Colombes et fut informatisé.
Au départ avec le tout dernier Bull DPS7 avec disque magnétique de 0.6Gbits!!
Remplacé vers 1992 par DPS7000/340 (340 terminaux) avec 12Go !! de mémoire magnétique.
Il traite 11100000 FGP (feuilles générales du personnel) par an. (info)).
--La fin du site.
En 1995 les services migrent:
Le CIPM et le CIC vers Toulon,
le SVM vers Le Bourget,
le Sertim vers Houilles...
l'unité «Établissement marine de Colombes» aura vécu et la Marine à Paris sera « déconcentrée » (info)) (2)).

Le Musée de transport.
-En Aout 1999 après 4 ans inoccupation du site, le ministère de la défense (qui possède les terrains), la ville de Colombes et la RATP sont d'accord pour aménager le site avec un musée des transport et un ateliers et garages pour les tramways T1 et T2. (info)
-Mai 2000 un protocole d'accord entre l'Etat, la ville et la RATP, est signé le 10 mai.
L'armée cède les terrains à la ville pour 25 millions de francs,
La Codevam prévoit deux voies nouvelles (rue Marguerite Yourcenard et Lucie Aubrac.
Le musée serait implanté sur 12 000 m2 avec un atelier et des garages pour les tramways des deux futures lignes T1 et T2.
Reste à trouver le maître d'ouvrage et surtout le financement du cout > 100MF.
-2000-2001 le musée qui était auparavant à Saint Mandé à du déménagé sa collection à Colombes.
il est alors fermé au public, mais ouvre lors des Journées Européennes du Patrimoine.
-Après les élections de 2002 , Colombes se retire du projet de musée.
-En 2003, malgré tout, le musée des transports obtient le statut de Musée de France.
-il est alors fermé au public, mais ouvre lors des Journées Européennes du Patrimoine.
-En 2005 la ville de Chelles accepte de reprendre le musée des transport.
-en 2007 fin du musée qui déménage.
(info) (2) (3) (4) (5) Quelques photos du Musée à Colombes:
vue 1Vue 1 vue 2Vue 2 vue 3Vue 3

Origine .
Sur cette carte de 1811, on voit le petit chemin qui sépare Nanterre et Colombes mais qui n'est pas encore complet sur Colombes, on voit les débuts de trous de carrières.
Coté Nanterre on voit un départ de sillon séparant les terrains sur lesquels sera construit l’hôpital.
Les terrains de Colombes se nomment d'hauti, ceux de Nanterre d'Hautille.
On retrouve, selon les ans, les noms Côtes d' Anty, d'Outil, d'Outis, d'Hautie, de Haute-Ile.

Les bidonvilles.
Après la guerre, pour reconstruire, il fallait des bras, on ouvrit aux italiens, puis espagnols, tunisiens marocains.
La croissance des 30 glorieuses attira un afflue d'immigrés, mal payés qui furent obligés (comme actuellement) de vivre dans des bidonvilles.
Il y eu les pâquerettes à Nanterre, ceux de Gennevilliers et à Colombes les fossés-jean et les côtes-dauty.
Le bidonville des cotes d'Auty se trouvait dans l'ancienne carrière des grèves, vers le 211 rue Colbert.
La fin de la guerre d’Algérie fit empirer l'immigration et les conflit en France et fit grossir les bidonvilles.

Le parc aux aciers
-Le parc aux aciers:
Au 80 rue des côtes d'Auty se trouvait un grand terrain vague (ancienne carrière d'auty) qui fut employé par l'usine Amiot pour entrepose ses aciers.
-Il resta ainsi jusque 1960 ou la marine le nettoya (peut être pour en faire un terrain de sport).
-1960-1965 les bidonvilles ne plaisaient pas, il fallut trouver des solutions et des terrains.

La solution fut donner par la SONACOTRA (Société nationale de construction de logements pour les travailleurs) financé par l'état, spécialisé dans la construction de logement collectifs à loyer modéré, et les terrains furent vite trouvé puisque Colombes visa les terrains de la marine non utilisés.
-en 1966 la ville négocia avec la Marine pour récupérer le terrain.

80 rue des côtes d'Auty.
Sonacotra construit rapidement 3 bâtiments de logements chacun, sur 5 niveaux.
Théoriquement fait comme transit, leurs habitants devaient être relogés (5 par an) dans 40 constructions correspondants au Programme Social de Relogement. lancé en 1961. mais le temps passa 1970 1975 1980...
la cité Sonacotra était toujours là.
-1973 un incendie dans un bâtiment de type bender du lycée Pailleron brûle entièrement, le scandale éclate car plus d'une centaine de bâtiments de ce type existe.
-le 24 avril 1983, un des trois bâtiments des cotes d'Auty brûle totalement et fit 2 morts.
Il y avait, en 1983, 29 cités Sonacotra type Pailleron.
Voici une vidéo sur cet incendie.

Fermer la vidéo.
Les 39 familles habitant encore la cité sont relogées pour moitié dans les communes voisines, les autres échouant pour la plupart à la cité des Grèves, ou certaines vivent encore.

Je vous recommande de lire des pages de documents vécus sur ce site: (ICI).

Aire de gens du voyage.
En 2000 est sortie une loi sur l’accueil et à l’habitat des gens du voyage.
Il en fut déduit un besoin de 300 places dans les hauts de seine.
-en 2005 Colombes y répondit, à travers ADOMA (ex Sonacotra), en ayant fait une aire de 26 places 13 emplacements au début du "parc aux aciers" au 80 rue des côtes d'Auty.
Lors de la définition de la ZAC Marine, il s'avéra que cette aire se serait trouvée au milieu des immeubles.
En 2018 fut donc ouvert une aire de 16 emplacements répartis sur 3 000 m2. C'est toujours la seule aire des hauts de seine.
(info) (2) (3)

Victor Minié un autre avionneur.
-En 1936, Victor Minié fabriquait ds moteurs pour petits avions au 52 rue des cotes d'auty (aujourd'hui remplacé par des immeubles de Colombes Habitat public).
Il eu un succès avec un 70cv qui équipât un successeur du Pou-du-ciel le HM-210HM-210. (info) (2) (3) (4).
-en 1950 il se lança dans la fabrication de planeur tel que l'émouchet SA 103.
et en fit une version SA 104 à pulsoréacteurs Escopettepulsoréacteurs Escopette. (5) (6)p35 (7).

C'est la question!
Tout personne qui regarde de vieilles photos se demande toujours:
Ou est ce?
Pour Colombes, en particulier le petit-Colombes, la difficulté est encore plus grande, car il n'existe pratiquement plus rien!
Je suis tombé sur cette vue,
qui m'a à la fois attiré et interrogé,
car il fut impossible de retrouver une autre vue qui me permettrait de la situer.

Analyse des éléments. Après examen du contenu, j'ai retenu 5 éléments:
1) à gauche une maison sur le bord du boulevard avec "charcuterie" écrit dessus.
2) un espace très dégagé le long du boulevard derrière le rideau d'arbre.
3) un îlot de 3 maisons que l'on pourrait repérer sur les vues aériennes.
4) Dans le lointain des grands et haut bâtiments qui devait être sûrement une usine.
5) Derrière la charcuterie on aperçoit un bâtiment qui est très haut .

Recherche.
Mes seuls moyens de recherche sont Google, Gallica et les vues aériennes de 1921 faites par ign.
Dans un premier temps, je me suis dit charcuterie cela devrait m'aider, j'ai cherché longuement sur Gallica, on trouve bien des charcuteries, mais aucune ne correspondais à la situation sur les vues aériennes de 1921.
Restait ensuite l'examen de la vue aérienne en cherchant un espace dégagé le long du boulevard, duquel on pourrait situé des bâtiments dans les angles de vues respectant la photo.
Nota: si vous voulez rechercher et manipuler les vues aériennes de l'ign il faut:
les récupérer en format jp2 sur le site ign. "https://remonterletemps.ign.fr/"
pour les visualiser je vous conseille XNview qui vous permet de les visualiser agrandir etc.

Trouvé, Victoire!
Après examen de la vue 1921 il n'y as pas beaucoup d'endroit libre le long du boulevard.
et bingo on retrouve les 5 éléments:
1) le bâtiment supposé être une charcuterie le long du boulevard.
2) l'espace libre de construction derrière les arbres.
3) un groupe de trois maisons isolés situé dans le centre de la vue.
4) une grosse usine au loin situé aussi dans le bon axe.
5) un haut bâtiment rectangulaire dont on voit l'ombre, légèrement caché de la charcuterie. Tout les éléments sont dans le bon axe.
Sur le point 6 se trouve le bâtiment qui est au carrefourcarrefour du petit Colombes.
Vue du carrefour.
le bâtiment 6 est à droite de la vue.
et surprise on devine la maison de la charcuterie derrière les premiers arbres.
Ainsi que le poteau (téléphonique) qui se trouve sur la photo originale.

Découverte .
En poursuivant plus loin dans le temps, je n'en cru pas mes yeux, le groupe de maison 3 existe toujours, cela tient du miracle!!!
Le petit chemin qui le bordait est la rue des gros-grès. et les maisons existe toujours au 223-25-27 rue des gros-grès. voici la vue aérienne actuelle 20202020 de la rue des Gros-Grès.
et voici les vues de 2008 20082008 et 20192019 de ce groupe de maisons .
Rue des gros grès 2020.
Je pense que ce sont les seules maisons qui restent dans ce quartier, datant de 1920. 223 Rue des gros grès 2008.
on reconnaît bien cette maison avec son toit identique ainsi que ses deux voisines . 223 Rue des gros grès 2020.
en 2019 le 223 a été modifie pour inverser la toiture et l'agrandir..

Autre recherche .
autre vue sur laquelle je voulais savoir quelles étaient les maisons que l'on y voit et d'ou était prise cette photo.
C'était plus facile car on voit l’hôpital de Nanterre.
Voici la photo de la vue aérienne de 1921 1921
Voici la photo du balcon balcon ou la photo a été prise.
et voici la rue Pierre-Expert en 20082008 Vue aérienne 1921.
La ligne survole le dernier bâtiment de la rue Pierre-Expert arrive au quatrième de l’hôpital.
et survole une toiture du carrefour et vient du balcon de l'angle du carrefour.
Carrefour des quatre chemins 1921.
On aperçoit l’hôpital, la toiture en pente du coin droit de l'image, et le balcon d’où a été certainement prise la photo. Rue Pierre-Expert 2008.
Voici la vue arrière des pavillons de la rue Pierre-Expert en 2008 frappé d’expulsion pour construire le quartier marine. Ces pavillons dataient au moins de 1899.